Ce jeudi 07 décembre, une issue vient d’être trouvée à la grève des enseignants lancée par une partie dissidente du syndicat libre des chercheurs et enseignants de  Guinée (SLECG) depuis le 13 novembre.

La grève est suspendue grâce à l’implication des leaders religieux dans les négociations entre syndicats et gouvernement.

Devant ses camardes syndicalistes réunis ce jeudi matin au siège du SLECG à Donka dans la commune de Dixinn, en assemblée générale extraordinaire, le meneur principal de cette grève Aboubacar Soumah, secrétaire générale adjoint du SLECG,  a déclaré ceci : « Nous avons suspendu le mot d’ordre de grève. Nous avons laissé la chance aux négociations conduites par les religieux auprès des autorités. Si dans deux mois, rien n’est fait, nous allons reprendre la grève».

Et M. Soumah d’expliquer : «Les 40% que nous avons demandés, 20% seront payés dès la fin de ce mois de décembre et les 20% derniers seront acquis dès le premier trimestre de l’année 2018. Pour le salaire minimum de base de 8 000 000 fg, des couloirs de négociations sont déjà ouverts », a expliqué soumah.

Aboubacar Soumah invite ses camarades à resserrer les rangs. « Restons souder» a-t-il déclaré.

Au début de la grève, il faut le rappeler le gouvernement a voulu décrédibiliser le leader du mouvement Aboubacar Soumah.

Les enseignants qui étaient en grève pour réclamer de meilleures conditions salariales. Ills ont suspendu le mot d’ordre de grève qui avait fini par paralyser la quasi-totalité des écoles du pays.

Ce mouvement d’humeur a conduit à des manifestations sanctionnés par au moins trois morts et des dégâts matériels incalculables.

Nantènin  Traoré