Depuis le 23 mai, les travailleurs des banques, micro finances et assurances sont en grève à Conakry et à l’intérieur du pays. Après plusieurs tentatives de négociation entre le syndicat des travailleurs des banques et les patrons des banques sans issus, le gouvernement guinéen à travers le premier ministre Mamadi Youla, les ministres de la justice garde des sceaux, Me Cheick Sacko, de la sécurité et de la protection civile, Me Abdoul Kabèlè Camara, les négociations n’ont toujours  pas aboutit.

En tout cas à en croire le secrétaire général de la FESABAG M. Abdoulaye Sow qui a publié un communiqué sur sa page facebook, invitant tous les travailleurs des banques à rester à la maison encore ce lundi 29 mai la crise n’a pas connu encore de dénouement.

« Nous sommes en grève depuis le 23 mai dernier. Les premières négociations ont été entamées sous la médiation de l’inspection générale du travail et de la banque centrale de la République de Guinée (BCRG) qui a pris fin le 25 mai sans succès », a-t-il tenté d’expliqué.

Selon le secrétaire général M. Abdoulaye Sow, le 26 mai dernier les négociations se sont poursuivis à la primature, en présence des ministres d’Etat à la Justice, et de la sécurité et de la protection civile, mais en vain.

« Ce qui veut dire qu’ils ne sont pas conscients de la situation actuelle du pays. Donc ils seront responsables de tout ce qui va arriver. En tout cas la grève continue parce que nos légitimes revendications ne sont pas prises en compte », a annoncé M. Sow.

Plus loin, il indique qu’une communication concernant tous les travailleurs des banques,  micro finances et assurances,  est prévu ce lundi 29 mai à la cité chemin de Fer à Kaloum.

Toutefois, parlant du service minimum, le secrétaire général rappel que les banques ne sont pas concernées par le service minimum.

« Selon l’ancien code de travail de 1995, les banques ne sont pas citées parmi les entreprises qui doivent donner un service minimum en cas de grève. Le code de 2014 qui est en vrac n’a pas de texte d’application. Alors, en l’absence d’une nouvelle loi, l’ancienne prévaut toujours », a-t-il conclut.

Ce qui signifie que les guinéens vont traverser un très dur début de ramadan avec la flambée des prix des denrées sur le marché et des salaires bloqués à  la banque.

Nantènin Traoré