Depuis  mois l’organisation internationale des migrations  (OIM) et ses partenaires  travaillent sur la réinsertion sociale des migrants. Le comité de pilotage a tenu s’est réuni le vendredi dernier pour faire le point sur les activités déjà réalisé.

Du 20 avril 2016 au 6 juin 2017, l’organisation internationale pour les migrations OIM, a accompagné plus de quatre mille migrants  pour le retour dans leur pays d’origine. Parmi eux 327 migrants guinéens rapatriés de la Libye dont 18 femmes ainsi que 6 mineurs.

Pour empêcher de nouveaux départs, une rencontre sur le projet de renforcement de la gouvernance des migrations et d’appui à la réintégration des rapatriés guinéens est initiée. L’OIM est l’institution chargé d’exécuter ce projet avec un  budget de 54 milliards de franc guinéen mis à disposition par l’Union Européenne pour soutenir la Guinée à améliorer la réintégration de deux mille migrants.

Le Général  Bouréma Condé, ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation soutient que la réintégration des migrants de retour au pays est un souci pour le gouvernement.

«  Lorsque les migrants n’arrivent pas à atteindre l’objectif pour lequel ils sont partis de leur famille et qu’ils sont renvoyés encore en Guinée, que faut-il faire ? Voilà l’objet de cet atelier. Nous les accueillons puisque c’est nos compatriotes. Nous apportons un soutien médical pour ceux qui viennent dans des situations pas souhaitable. Ensuite, nous devons  penser et agir dans le sens de leur réintégration ».

Pour Fatou Diallo N’Diaye, coordinatrice du programme «  cette première rencontre du comité de pilotage permet d’entrer maintenant dans le vif du projet après les trois mois de phase de démarrage. Ce projet touche l’immigrant retourné et les potentiels candidats à la migration régulière et aussi les communautés  d’origine guinéenne sur qui aussi l’impact négatif de ses retours et de ses départs aussi a un effet assez considérable ».

Quant au ministre de la jeunesse,  Moustapha Naité, ce programme offre l’opportunité aux jeunes de poursuivre  leur rêve dans leur pays.

 « Avec nos partenaires de l’union européenne, il est question de trouver les voies et moyens, non seulement pour offrir les opportunités aux jeunes pour qu’ils puissent poursuivre leur rêve dans leur pays ; et aussi donner la possibilité à ceux-là qui ont tenté l’expérience qui sont de l’autre côté pour pouvoir revenir dans de bonne conditions dans leur pays ; et aussi voir comment ils peuvent s’intégrer efficacement dans leur pays » a-t-il déclaré.

Durant trois ans, plusieurs programmes seront au rendez-vous pour favoriser la réinsertion socioprofessionnelle des migrants guinéens.

Nantenin Traoré