La huitième assemblée générale du Programme concerté de Renforcement des capacités des Organisations de la société civile et de la Jeunesse Guinéennes (PROJEG), s’est ouverte ce mercredi 20 avril 2016 à Kindia. L’ouverture s’est faite sous la présidence du Général Bouréma Condé, ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, accompagné de Mme Cissé Gouverneur de la région administrative de Kindia et du préfet. Etaient présents aussi Mme Bénédicte Brusset représentant de l’AFD Conakry et M. Charles-Emmanuel Ballanger  Directeur de Aide et Action France-Europe. Cette 8ème assemblée de la dernière phase du programme de 3 ans, s’étendra sur trois jours.

Pour le ministre Bouréma Condé, cette assemblée générale se tient dans un contexte particulier marqué par la réélection du président de la République.

« Le chef de l’Etat trouve en la société civile un partenaire privilégié pour l’avènement d’un Etat de droit et pour le progrès social, comme l’atteste sa forte implication de la société dans la relance du processus de décentralisation », a-t-il précisé. Avant d’ajouter que la décentralisation est en marche avec la mise en place du Fonds de Développement Local (FODEL) dans les collectivités minières et du Fonds National de Développement des Collectivités Locales (FNDCL).

Mme Bénédicte Brusset, pense que l’un des enjeux importants du dernier triennal est la pérennisation des dynamiques impulsées ces 7 dernières années par le PROJEG, et d’impliquer fortement et plus encore que par le passé la jeunesse guinéenne qui représente les forces vives des 151 organisations de  la société civile adhérentes au PROJEG. « Au-delà du souhait de les impliquer, c’est peut être une condition, pour que les collectifs impliqués dans le PROJEG puissent continuer à agir sans l’appui technique et financier du PROJEG qui devra se retirer», a-t-elle indiqué.

Charles-Emmanuel Ballanger, Représentant Aide et Action France, a tout d’abord affirmé sa satisfaction en tant que chef de file du PROJEG de participer à un projet dont l’objectif  est d’accompagner la construction d’une société civile unie,  engagée et responsable pour le développement de  la Guinée. « Nous entrons avec ce dernier triennal, dans une phase clé du programme, celle de la construction de la pérennisation des dynamiques collectives autour du contrôle citoyen, de la transparence des ressources publiques, des mines, de la jeunesse, des droits de l’Homme », et des cadres de concertation comme les collèges régionaux, a-t-il rappelé. Avant de préciser que le travail de qualité accompli durant toutes ces années par les efforts conjugués des membres français et guinéens du Projeg et de leurs partenaires, doit aboutir à cette pérennisation pour permettre, précise-t-il : «de relever les défis de la Guinée »,.

Plus loin, il rajoutera : « Cette contribution ne pourrait cependant se faire sans le partenariat fort tissé avec les pouvoirs publics Guinéens  et Français. Partenariat qui est la marque de fabrique des Programmes Concertés Pluri Acteurs ou PCPA ».

Il faut noter qu’au jour d’aujourd’hui le nombre d’adhérents est de 150 organisations dont 11 françaises.

Nantènin Traoré

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