L’insécurité devient de plus en plus grandissante avec les attaques à mains armées mais aussi à travers les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Pour faire face à cette criminalité qui prend de l’ampleur, le renforcement de capacité des services de sécurité et de défense d’un système d’identification automatique des empreintes digitales est indispensable.

A l’occasion d’une présentation d’un projet de haute technologie dans la sécurité publique, la communication et l’énergie alternative dans les domaines de la surveillance des citoyens, le Directeur central de la Police Judiciaire, Abdoul Malick Koné a dit que : «Les forces  de sécurité en général et celle de la Police en particulier ont besoin d’éléments de réponse numérique pour élucider les affaires judiciaires mises à leur niveau. Donc, la création des fichiers et la numérisation des empreintes digitales ainsi que la reconnaissance faciale faciliteront les recherches et nous aiderons à gagner un temps énorme et précieux dans la résolution des affaires pénales», a-t-il dit.

Pour l’officier Abdoul Malick Koné, Il faut encourager l’innovation technologique pour être en phase avec les problématiques du moment qui sont entre autres, le terrorisme, la criminalité organisée, les infractions dans le cadre de la cybercriminalité et les infractions transrationnelles.

La Ministre de la Coopération et de l’Intégration Africaine, Djenè Keita a dit être optimiste avec cette opportunité qui s’ouvre à la Guinée dans le cadre du renforcement de la sécurité : «  à travers cette opportunité qu’offre la compagnie NECXON à la Guinée, les services de sécurité et de défense apprendront des nouvelles technologies et leur permettront de mieux prévenir sur les questions de sécurité, de terrorisme mais surtout, d’harmoniser les moyens pour que toutes ces inquiétudes soient prises en compte de la naissance à la pièce d’identité jusqu’à la détection faciale dans les aéroports. Nous allons rattraper le retard et être à la pointe de ces questions d’insécurité ».

Avant qu’un partenariat ne soit établit entre la Guinée et la Société Nippon Electronic Company (NEC), les services de la police judiciaire doivent obtenir une base de données biométrique de la population afin d’obtenir un fichier informatisé d’indentification des citoyens.

Oumar M’Böh pour lecourrierdeconakry.com