Le nouveau bureau du Syndicat des Professionnels de la Presse Privée de Guinée (SPPG) a été élu le 26 septembre dernier pour  3 ans. Il est composé de 11 personnes et se fixe comme objectif, la défense des intérêts des journalistes et des entreprises de presse. Le mercredi 14 novembre 2018, le nouveau bureau a lancé officiellement ses activités. La cérémonie s’est déroulée à la Maison de la Presse en présence du Ministre de l’information et de la Communication, des représentants de l’inter central syndical l’USTG/CNTG, des représentants de la Haute Autorité de la Communication, des représentants d’associations de presse ainsi que des journalistes.

Le secrétaire général Sidi DIALLO a annoncé leurs priorités : « durant les trois prochaines années, le bureau exécutif se fixe comme objectif, l’accélération des négociations avec les autorités compétentes et les patrons de médias pour l’adoption de la convention collective de la presse privée de Guinée. Mettre en place des sections syndicales dans les différents organes de presse ; l’obtention d’un siège ; suivre le dossier des journalistes molestés le 30 octobre 2017 à l’escadron mobile numéro 03 de Matam. Mais, aussi ceux tués ou portés disparus. Nous comptons également organisé en commun accord avec les associations professionnelles de la presse et l’Etat guinéen, la journée nationale de la presse guinéenne comme promis par le président de la république, Pr Alpha Condé ».

C’est le Ministre de l’Information et de la Communication, Amara Somparé qui a présidé cette cérémonie d’installation. Il promet d’accompagner les journalistes dans le cadre de la formation : «Je pense que la presse guinéenne, dans son ensemble, a besoin d’un renforcement de capacités, et d’améliorer son niveau de compétence. Donc, j’encourage vivement le syndicat a œuvré avec bien entendue la contribution des patrons de presse à la formation des journalistes. Du côté du ministère, j’ai déjà commencé a inséré progressivement des journalistes du secteur privé dans le programme de formation qui nous ai offert par la Chine et nous allons étendre cela et d’améliorer cette collaboration pour que plus de journalistes issus du secteur privé puisse bénéficier de ces renforcements de capacités», a-t-il promis.

Pour sa part, la Haute Autorité de la Communication (HAC) a par le biais de son représentant Mory FOFANA demandé au syndicat des professionnels de la presse privée de guinée d’œuvrer non seulement pour le professionnalisme de leurs confrères mais aussi et surtout au respect des règles qui régissent leur profession.

A rappeler qu’une minute de silence a été observé à la mémoire des journalistes disparus en Guinée.

Oumar M’Böh pour lecourrierdeconakry.com