Le collectif des journalistes de la Radio Bonheur FM, a mis fin à sa grève. C’était le jeudi 25 octobre à la Maison de la Presse de Coléah à travers une déclaration. Ces journalistes avaient déclenché cette grève le 16 avril 2018 pour une amélioration de leurs conditions de vie et de travail.

Selon leur porte-parole, Mohamed Lamine Sylla un accord a été finalement trouvé le 4 octobre dernier entre la Direction de cette radio et ledit collectif. C’est pour cette raison que le collectif a décidé de faire une déclaration le jeudi à la maison de la presse, dans laquelle, il est revenu sur les points phares dudit accord : « Après 5 mois de grève, le dialogue tant réclamé par les grévistes a finalement eu lieu à la demande de la famille Savané fondatrice de la radio. Cette dernière a déploré la manière par laquelle la crise a été gérée par le directeur général Oustaz Hafiziou Sow. La famille Savané et Oustaz Hafiziou Sow se sont finalement engagés au payement des cinq mois de grève  aux licenciés ; accordé un mois de congé payé aux intéressés ; mettre à la disposition du collectif un autre mois de salaire comme bonus ; délivrer des certificats de travail aux licenciés.

De son côté, le collectif des journalistes victimes de licenciement composé d’Abdoul Malipan Baldé, d’Amadou Oury Touré, de Mamadi Kansan Doumbouya, de Mamadou Samba Sow, de Siaka Cissé et Mohamed Lamine Sylla a accepté de renoncer à poursuivre en justice le Directeur général Oustaz Hafiziou Sow ; ne plus réclamer les indemnités de licenciement mais aussi les indemnités de préavis de licenciement », a-t-il cité.

Le collectif a également rendu un hommage au syndicat de la presse privée de Guinée, à l’inspection générale du travail et à leur avocat, maitre Salifou Béavogui pour le travail fourni depuis le début de cette crise. Il n’a pas oublié de remercier leurs confrères des médias privés et aux responsables de la maison de la presse.

Cette déclaration a eu comme chute, des leçons de morale envers l’Etat, les journalistes et les patrons de presse : « A nos confrères des médias privés nous rappelons que la nécessité de rester unis est primordiale pour sauver notre corporation victime de tous les maux ; aux patrons de presse de ne pas oublier que l’employé n’est pas un ennemi, plus il est traité, plus il fera un bon travail, à l’Etat de faire respecter le code de travail pour mettre fin sinon limiter les abus dans les entreprises surtout de presse », a lancé le porte-parole du collectif des grévistes, Mohamed Lamine Sylla.

Oumar M’Böh pour lecourrierdeconakry.com