Un jeune homme a été lynché samedi 26 mai dans une localité de la sous-préfecture de Sérédou dans la préfecture de Macenta. Selon les informations recueillies par le correspondant du courrierdeconakry.com, la victime était soupçonnée d’avoir tué sa femme.

Cette scène s’est déroulée dans le district de Boo, une localité située à 32 kilomètres de la sous-préfecture de Sérédou.

Selon les témoignages, la victime connue sur le nom de Colonel était accusé d’avoir tué sa femme en état de famille de trois mois. Le corps de sa victime a été découvert dans la matinée du samedi.

Les responsables du village ont tout de suite informés les autorités sous-préfectorales de Sérédou qui se sont aussitôt rendus sur le lieu pour faire le constat. Dans   la foulé, ils réussiront à mettre main sur le présumé coupable avant que ce dernier n’arrive à s’évader.

«C’est le samedi 26 mai à 9 heures que j’ai reçu deux envoyés du district pour m’informer que le jeune ‘’Colonel’’ aurait tué sa femme et que le corps a été déposé à côté d’une concession à Boo. Sur place, j’ai appelé le commandant de la gendarmerie de Sérédou pour le dépêcher sur les lieux avec un de mes conseillers et un agent de santé pour aller faire le constat sur le corps trouvé au village. Après le constat, le jeune ‘’Colonel’’ a été interpellé pour savoir les raisons qui lui ont poussé à commettre ce crime. La population s’est soulevée et le jeune homme a pris la fuite » nous a expliqué au téléphone le maire de Sérédou, Kova Pivi.

Dans sa fuite, Colonel est tombé dans les mains d’une foule de  jeunes en colère qui vont le battre à mort explique notre interlocuteur.

« Dans cette fuite, il a été pourchassé jusqu’à la sortie du village et dans une forêt avant d’être intercepté par des jeunes qui l’ont battu à mort » a-t-il ajouté.

Aux dernières nouvelles, plusieurs personnes seraient interpellées pour des fins d’enquête.

Les deux victimes ‘’Colonel’’ et sa femme Kouloubo, ont été inhumés dimanche 27 mai en laissant derrière eux, un enfant.

Mamady 2 Camara, correspondant à N’Zérékoré