La ville de N’Zérékoré compte plus d’une dizaine de marques d’eau. On rencontre partout, (dans les boutiques et avec des marchands) des sachets d’eau de marques différentes.  Il suffit seulement de payer 500 francs guinéens pour étancher sa soif.

Mais la question que beaucoup  se posent est de savoir si toutes ces eaux sont propres à la consommation. Les autorités de la ville de N’zérékoré ont récemment effectué une mission de contrôle pour examiner les conditions de fabrication des eaux a appris sur place lecourrierdeconakry.

Cet afflux d’eau minérale en sachet sur le marché de N’zérékoré  suscite des interrogations ayant trait à la qualité de ces eaux et leur processus de fabrication. C’est pourquoi, la direction préfectorale du commerce, de l’industrie et des PME en collaboration avec le Service National d’Aménagement des Points d’Eau (SNAPE) a lancé un contrôle au niveau de ces fabriques d’eau.

« Au lieu d’utiliser des forages, certains propriétaires de ces eaux utilisent des eaux de pompe. Ça c’est une escroquerie économique. Parce qu’en principe, on dit eau de forage mais on ne dit pas eau de pompe. Ça devient une infraction. La SEG peut porter plainte d’avoir utiliser ses eaux. Et il ne s’agit pas seulement d’avoir des forages, parce qu’il y en a qui font des forages à domicile. Si c’est  le cas, il y a une distance réglementaire qui doit rester entre le forage et les latrines. Mais nous avons constaté qu’il y a des points où cette distance n’est pas respectée. Ce sont des point à fermer » a expliqué Oua Dopavogui, directeur préfectoral du commerce de N’zérékoré.

 Ils sont nombreux  les opérateurs économiques à convoiter ce domaine. Cependant, certains d’entre eux ne remplissent pas les formalités. Les autorités de N’zérékoré comptent aller en guerre contre les installations clandestines d’unités de fabrique d’eau.

« Maintenant tu ne peux que avoir une autorisation provisoire de continuer le travail.  Et ce document, c’est le préfet qui le délivre. Et tu ne peux l’avoir que si tes autres documents sont d’abord en règle et si les résultats de contrôle du SNAP et du service environnement sont concluants » a ajouter Oua Dopavoqui .

On aura donc vite compris que l’eau vendue en sachets est loin d’offrir toutes les garanties d’une eau potable.

Mamady 2 Camara, correspondant à N’zérékoré