Après avoir passé trois jours d’attente à leur siège sis à Donka, les enseignants du SLECG sont maintenant à l’attente des membres du gouvernement au Palais du Peuple pour la signature du protocole d’accord.

Cette attente jugée de trop par certains enseignants a été justifié par le deuxième secrétaire du SLECG Oumar Tounkara qui rassure : « Nous tendons vers une issue heureuse de notre combat, mais nous sommes obligés de vous dire encore de patienter davantage. Parce que c’est nous qui voulons de l’argent, de l’amélioration de nos conditions de vie, alors, il faut qu’on accepte les contraintes imposées par le gouvernement. Attendons donc, pas de violences verbales, pas de violences physiques, la sérénité, on se comporte en enseignants donneurs du savoir ceux qui doivent signer le protocole pour que nous soyons libérés seront là bientôt », a-t-il dit.


De son côté, Doukouré Ibrahima enseignant au collège de Belle vue a regretté le retard accusé par le gouvernement malgré que le point d’achoppement avait été réglé la veille : « on devrait signer le protocole d’accord depuis 12 heures ici au Palais du Peuple comme convenu hier nuit. Mais malheureusement, jusqu’à présent les membres du gouvernement ne sont toujours pas là. Donc, nous attendons le bureau exécutif du SLECG pour décider les stratégies à entreprendre si le protocole n’est pas signé aujourd’hui. En tout cas, si on n’arrive pas à signer ce document on se retrouvera au siège pour faire une déclaration commune pour inviter tous les enseignants à des manifestations qui seront projetées. Pour le moment, nous attendons jusqu’à ce que le bureau exécutif ne nous demande pas de rentrer».

Longtemps annoncé aux enseignants, mais le contenu du protocole d’accord qui doit faire l’objet de signature n’est pas rendu public. Tout de même les enseignants estiment que leurs préoccupations sont prises en compte dans ce document : « nous sommes convaincu que cet accord est en faveur du SLECG. Nous avons confiance à notre secrétaire général, c’est un homme crédible qui ne va pas signer un document pour une sortie de crise sans qu’il ne soit en notre faveur » a estimé Doukouré Ibrahima.
                Oumar M’Böh pour le courrierdeconakry.com