L’Ambassade d’Algérie à Conakry a organisé, le mardi 13 décembre 2016, à la Blue Zone de Kaloum, une cérémonie pour  commémorer les manifestations populaires du 11 décembre 1960,  .

Étaient présents, les membres de la communauté algérienne établie en Guinée, les responsables des deux associations guinéo-algériennes « ASEGA » et « AGADEV », regroupant d’anciens étudiants et stagiaires guinéens en Algérie, des représentants des autorités guinéennes, les députés membres du groupe d’amitié parlementaire guinéo-algérien, des diplomates et la presse.

D’entrée de jeu, l’Ambassadeur d’Algérie à Conakry, S.E.M Rabah FASSIH, a prononcé une allocution dans laquelle il a situé le contexte historique de ces manifestations et leur importance du point de vue politique et diplomatique en ce sens qu’elles ont permis de démontrer l’attachement indéfectible du peuple algérien à sa direction politique incarnée par le Front de Libération Nationale (FLN) et à la lutte pour la liberté et l’indépendance nationale.

Elles ont également assuré un large écho à la cause algérienne au niveau international, notamment, aux Nations Unies qui s’apprêtaient à examiner la question algérienne. En effet, sept jours après cet événement déterminant dans le cours de la Révolution algérienne, les Nations Unies ont adopté une résolution reconnaissant le droit du peuple algérien à l’autodétermination. Encouragés par le succès de cette forte mobilisation contre les manœuvres de la puissance coloniale visant à maintenir sa domination, les Algériens ont poursuivi Ia lutte avec bravoure et détermination jusqu’à l’obtention de leur indépendance et souveraineté nationale, le 5 juillet 1962. A noter qu’une minute de silence a été observée à la mémoire des victimes tombées lors ces manifestations.

Par ailleurs, il importe de relever que la cérémonie s’est aussi caractérisée par l’organisation d’une exposition photos montrant des scènes où la population est sortie massivement dans la rue, ce jour là, scandant des slogans en faveur de la liberté et de l’indépendance, d’autres montrant de jeunes manifestants portant l’emblème national et affrontant avec courage les forces de répression, mais aussi des scènes de violence contre les manifestants.

Un film, intitulé, « Le puits », a été projeté à l‘attention des invités. Il retrace l’encerclement d’un village au sud algérien par les forces coloniales à la suite d’un acte de résistance commis par les villageois.La cérémonie a prit fin par un cocktail qui a été servi à l’assistance.

Nantènin Traoré