Dans le cadre de la célébration des 16 jours d’activisme contre les VBG (Violences Basées sur le Genre), la Fondation Kadija Bah pour l’éducation des jeunes filles et des femmes en partenariat avec l’ONFPP (Office National de Formation et de Perfectionnement Professionnels), a organisé ce jeudi 30 novembre 2023, une journée de formation sur la prévention des VBG (Violences Basées sur le Genre), en milieu professionnel.

L’atelier de formation s’est déroulé au Centre Culturel Franco-Guinéen avec les journalistes et les artistes.

Selon la fondatrice de la fondation Kadija Bah pour l’éducation des jeunes filles et des femmes, l’initiative de cette formation est venue dans le cadre de la célébration des 16 jours d’activisme qui ont commencé depuis le 25 novembre 2023, pour sensibiliser contre les VBG.

« Cette fois nous nous avons voulu sensibiliser le milieu professionnel parce qu’il y a beaucoup de violence basée sur le genre dans ces milieux là dont on ne parle pas. Parce que la violence sur le genre n’est pas que sur la violence physique. Nous avons des violences psychologiques, sociales et économiques que les femmes subissent mais qu’elles ne peuvent pas dire. Parce qu’elles se sentent toujours seules dans leur situation. Donc, nous invitons les gens de participer à cette formation pour aider les femmes à pouvoir identifier les violences et les reconnaître comme des violences ; à connaître leurs droits et savoir comment dénoncer quand elles sont victimes ; vers qui aller et encourager les autorités à punir quand il y a des coupables de violences. »

La formation a commencé depuis le 27 novembre 2023 avec un formateur spécialiste sur les VBG. Chaque jour, affirme la présidente Madame Kadija Bah, sa fondation reçoit une corporation.

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« Par exemple aujourd’hui, on a reçu les médias et les artistes, hier, on était avec les femmes sportives. On a reçu également les femmes qui sont dans le domaine de la Santé, celles qui sont dans l’éducation. On aura les femmes du secteur bancaire demain. Donc la semaine prochaine c’est sur d’autres activités. On aura lundi les femmes qui sont dans les mines et le portuaire. Le mardi on sera avec la société civile tout ce qui est ONG, CNT, Syndicat et après on va voir le mercredi les femmes dans l’administration. Donc, toutes les cellules genres dans les départements ministériels et le jeudi on fini avec les femmes entrepreneurs. » À fait savoir la fondatrice Madame Kadija Bah tout en soulignant que ce sont 300 femmes et hommes qui vont bénéficier de cette formation.

Le formateur Ibrahima Sékou Sow revient sur le contenu « Quand nous prenons dans le secteur des médias, il y a des violences verbales voire même des violences psychologiques. Au service, il y a parfois des gens qui occupent à des postes de responsabilité qui ont le pouvoir, qui refusent une opportunité à un travailleur. Parce qu’il y a des sentiments derrière qui ne collent pas avec la profession. Donc voilà ce qu’on a essayé de discuter, d’échanger avec les médias aussi bien que les artistes. Et nous espérons qu’ils vont être les ambassadeurs pour essayer de sensibiliser leurs pairs et au cours de leur message faire comprendre un peu aux citoyens, les conséquences des violences basées sur le genre et les facteurs qui entraînent ces violences. On leur a aussi appris la communication non violente pour que, quand ils se retrouvent dans une situation, qu’ils puissent les gérer pour ne pas subir ces violences. »

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Satisfait de la formation, l’artiste chanteuse guinéenne, Queeneff, se dit prête à transmettre ses connaissances sur les violences basée sur le genre avec son public mélomane. Une manière pour la jeune artiste de participer à lutter contre les violences basées sur le genre.

« J’ai appris énormément de choses que je ne connaissais pas sur les violences basées sur le genre. Étant donné que cette formation est axée sur le milieu professionnel, en tant qu’artiste dans notre milieu comme dans les autres d’ailleurs que nous subissons en tant que femme, à partir de maintenant, je sais déjà comment me protéger, me comporter de sorte de minimiser le risque de subir une violence. Je sais aussi comment communiquer de sorte pour réduire les risques d’une quelconque violence que je pourrai subir. Je suis suffisamment mini des outils essentiels qui vont me permettre de me protéger et de lutter contre toutes formes de violences qu’une femme pourrait subir. »

Il faut noter que, l’Alliance Femme et Médias (AFEM), une ONG qui milite pour la promotion des femmes journalistes était représentée lors de cet atelier de formation, par sa directrice exécutive, Nantenin Traoré et plusieurs autres journalistes, membres de l’ONG.

Ibrahima Foulamory Bah

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