Le cadre de concertation des filles et femmes des partis politiques a rendu publique sa déclaration le 30 Août dans la salle de conférence Elhadj Mohamed Diallo de Coléyah pour demander d’aller au-delà des 30% du quota prévu dans le code électoral. Ce quota est le minimum de femmes à inscrire sur les électorales.
Le cadre de concertation des filles et femmes des partis politique s’appuie sur plusieurs textes internationaux dont la déclaration universelle des droits de l’homme, la convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, la charte africaine des droits de l’homme pour consolider sa démarche.
Selon leur déclaration, c’est 22% de femmes qui siègent au parlement, 0,08% occupe les fonctions de gouverneur de régions pendant qu’elles constituent plus de la moitié de la population guinéenne.
« C’est un scandale démographique qui ne doit plus continuer. Par principe et pour des raisons d’efficience, la participation des femmes aux instances de gestion et de direction de la vie publique s’impose », indique le comité par la voix de Mme Fatoumata Binta Barry, porte-parole du comité.
Elle déclare que : « le cadre de concertation entend faire des plaidoyers auprès des décideurs à tous les niveaux, avant les élections communales et communautaires, en vue de demander la représentation massives des femmes sur les listes de candidatures pour aller vers la parité ».
Le cadre lance un appel à l’endroit des femmes des partis politiques afin qu’elles veillent sur leur bon positionnement sur les listes électorales. L’appel est également lancé aux femmes de tous les secteurs pour soutenir les candidatures féminines.
Aux partis politiques, la plateforme demande le respect le respect de la parité sur les listes électorales. Pour conclure, les femmes du cadre de concertation des filles et femmes des partis politique demandent à l’Etat de veiller à l’application des engagements nationaux régionaux et internationaux relatifs aux droits des femmes.
Nantènin Traoré