Elles sont quatre à briguer le fauteuil de Ban Ki Moon, dont le mandat fini cette année. Selon les observateurs, l’une d’entre elles est très probablement le prochain Secrétaire Général de l’ONU.
C’est le rêve que caressent certains lobbys et des pays comme la Colombie qui soutiennent depuis plusieurs mois les candidatures féminines au poste de Secrétaire Général des Nations Unies. C’est la première fois que la probabilité de voir une femme à la tête de l’organisation est aussi élevée.
Le successeur de Ban Ki Moon prendra fonction le 01 janvier 2017 et il se pourrait que ce soit Irina Bokova, Directrice Générale de l’UNESCO, Helen Clark, Responsable du Programme National des Unies pour le Développement et ex première ministre Néo Zélandaise, Vesna Pusic ou encore Nathalia Gherman, toutes deux ministres des affaires étrangères de leurs pays respectifs, la Croatie et la Moldavie. Depuis 70 ans, le choix du patron de l’ONU fait l’objet de tractations à huis clos entre les 15 pays membres du Conseil et, en premier lieu, les cinq membres permanents (Etats-Unis, Russie, Royaume-uni, Chine, France). Cette fois-ci, l’Assemblée a imposé un processus un peu plus transparent: lettre de candidature, CV, profession de foi et, enfin, grand oral des 9 candidats qui a démarré ce 12 avril et durera 3 jours.
A partir de juillet, les membres du Conseil feront leur sélection à bulletins secrets, avant de soumettre un nom à l’Assemblée qui entérinera le choix en septembre.
source:lejournaldumali.com