Comme annoncé précédemment sur votre quotidien, le procès opposant le Commissaire Aboubacar Fabou Camara et les membres du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) dont Ibrahima Diallo et Oumar Sylla alias Foniké Mengué a repris ce lundi 7 février 2022 à la Cour d’Appel de Conakry.

L’audience s’est passée en présence du controleur général Fabou Camara et de l’autre prévenu, qui est en l’occurrence, l’ancien Commandant de la BRI Mohamed Lamine Simankan.

Les deux sont accusés pour arrestation arbitraire, dénonciation calomnieuse, menaces, violence et injures; de violences volontaires atteinte à la vie privé, violations de domicile, destruction de biens.

Suite à la requête de la défense, le juge a décidé de renvoyer l’audience pour le lundi 14 février 2022 pour permettre aux avocats de mieux se constituer. Mais avant cette annonce, la cour a rejeté l’exécution du mandat d’arrêt contre Fabou Camara. Une décision qui a été très mal accueillie par les avocats de la partie civile.

 C’est le cas de Me Pépé Antoine Lamah, qui déclare ceci : « Nous sortons très déçus de cette audience par ce qu’on vient de nous jeter à la figure. Souvenez-vous, c’est à l’audience du 24 septembre 2020 suite à une citation à la requête de M. Ibrahima Diallo et Sékou Koundouno que le juge correctionnel du TPI de Dixinn a, avant dire droit, décerné un mandat d’arrêt contre ces deux prévenus et contre ce jugement qui en l’état, était susceptible de recours, le ministère public d’alors, dans le simple but de sauver son fauteuil de procureur a interjeté appel. Nous étions déçus quand-même que la cour étant dessaisie revienne encore pour dire que le mandat d’arrêt ne sera pas exécuté, ce qui est juridiquement inadmissible. Un mandat d’arrêt est exécutoire nonobstant tout recours ».

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Quand à Me Cherif Elhadj Fodé Kaba, un des avocats de la défense dira que : « Nous estimons que cette demande de la partie civile est inopportune, sensationnelle et relève tout simplement de l’émotionnel dans la mesure où l’objectif d’une partie civile n’est pas d’emprisonner quelqu’un ».

Ibrahima Bah

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