Après la conférence de presse du président de l’ANAD, Cellou Dalein Diallo réagissant sur les deux dossiers lui concernant notamment d’Air Guinée et de son éventuel expropriation de son domicile à Dixinn port par la direction nationale du patrimoine bâti public,  Le président de la commission de la communication de l’ANAD est revenu sur ces deux dossiers qui visent aujourd’hui allié politique.

Réagissant sur le dossier d’Air Guinée, Kéamou Bogola Haba, souhaite que le CNRD soit juste et qu’il respecte la loi. Car pour lui, Cellou Dalein Diallo n’a fait qu’exécuter un ordre, un décret en tant que ministre technique pour le dire d’appliquer à l’époque.

Le président de la commission de la communication de l’ANAD indique que cette question qui défraie la chronique dans la cité est aujourd’hui très importante que Cellou Dalein ait I ‘occasion de s’expliquer, pour lui, surement si le CNRD n’avait pas saisie ces dossiers,

« on aurait pas l’occasion de s’expliquer et c’est que nous demandons, la redevabilité voudrait que si vous gérez quelque chose, vous avez la latitude d’expliquer que vous êtes correcte et je crois que c’est que le président de I’UFDG vient de faire aujourd’hui et cette redevabilité chacun tous ceux qui ont eu une portion de pouvoir doivent se mettre à cet exercice. » a-t-il soutenu avant de préciser que « si c’est un harcèlement on verra car s’il est interpellé, il va s’expliquer devant la justice. Il l’a justifié devant la presse, il a la documentation, il va saisir ses avocats et de cela la redevabilité et c’est ce que nous demandons à tous ceux qui sont concernés dans cette situation. »

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En ce qui concerne la résidence, qui est connue comme la résidence privée de Cellou Dalein Diallo, M. Haba précise que l’État doit passer par les procédures normales.

« Nous avons un Etat socialiste et qui a décidé de privatiser, de vendre ses biens et beaucoup de fonctionnaires en ont profité. Donc aujourd’hui, si le même État essaye de ré exproprier les biens qu’il a vendu, y’a une procédure, y a un calcul et je crois qu’il n’a pas dit quelque chose que j’ai vu sur le document, c’était depuis 2004 et 2004 un domaine à 400 millions de francs guinéens convertissez au taux aujourd’hui, actualisé ça nous fait 6 milliards. Donc si l’Etat veut reprendre la maison, la valeur actuelle c’est entre 6 milliards de francs guinéens et 7 milliards selon ce que nous avons si vous actualisez au même taux. Je crois que toutes ses questions-là, ça peut rentrer dans une procédure, L’Etat peut prendre n’importe quel domaine mais à condition qu’il respecte la procédure d’expropriation. »

Ibrahima Foulamory Bah pour lecourrierdeconakry.com

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