Venu assister ses clients pour leur interrogatoire à la direction centrale des investigations judiciaires de la gendarmerie nationale, Me Salifou Beavogui se montre confiant. Il affirme que la procédure judiciaire suit son cours normal dans les règles de l’art.

Après plusieurs heures d’audition de ses clients, à l’intérieur de la DCIJ-GN, Me Salifou Béavogui est sorti pour informer les médias sur le niveau d’avancement du dossier.

« Nous sommes arrivés ce matin. Les interrogatoires ont commencé. Ça se passe très bien dans les règles de l’art. Leurs droits sont respectés. Ils ont été presque tous interrogés. Nous attendons d’un moment à l’autre le déferlement de la procédure devant le tribunal. C’est notre souhait. Parce que nous pensons que nos clients bénéficient de la présomption d’innocence. Ils ont déjà dit leur part de vérité par rapport aux accusations portées contre eux et qui ont même été portées sur leurs convocations. Il s’agit d’un attroupement interdit, provocation à des manifestations interdites, coups et blessures et autres. » a soutenu l’avocat Me Salifou Beavogui.

Il poursuit ses interventions, tout en se réjouissant de l’évolution de la procédure. « Ils sont tous tranquilles et sereins. Ils ont bénéficié de traitement dû à leur rang, à leur égard. Nous avons été très bien traités. Il faut le reconnaître et le travail se poursuit normalement si tout va bien, c’est dans la soirée que nous serons devant le procureur du tribunal de première instance de Dixinn qui a déclenché les poursuites dans cette affaire sur les instructions du parquet général de Conakry. » Annonce-t-il.

Sélectionné pour vous :  Santé : L’État guinéen déclare la guerre contre la COVID-19

S’agissant sur la question d’une crainte de leur incarcération, l’avocat assure que ses clients vont rentrer libres chez eux sans aucune crainte.

Il faut rappeler que les personnes concernées dans cette affaire sont entre autres Hon. Fodé Oussou Fofana, Hon. Cellou Baldé, Étienne Soropogui de El Hadj Mamadou Sylla et autres.

Ibrahima Foulamory Bah

LAISSER UN COMMENTAIRE AVEC Facebook