Des jeunes ressortissants de Macenta vivants à Conakry s’opposent à la tenue d’une assise pour la réconciliation des familles victimes de violences intercommunautaires. Cela, lors des événement du 26, 27 et 28 décembre 2020 à Macenta.

Lors d’une récente sortie médiatique, des jeunes de cette localité ont désapprouvé l’initiative des femmes avant de demander à l’Etat guinéen de rendre justice.

Dans une déclaration officielle, rendue public ce samedi 25 mars, ces jeunes ont rappelé que ces tristes événements ont endeuillé plusieurs familles à Macenta et provoqué des dégâts matériels inestimables. Jusqu’à ce jour, des orphelins et des veuves sont inconsolables, indique le porte-parole.

« Nous-nous désolidarisons de cette assise de ces femmes qui ont organisé ce simulacre de réconciliation. Car sans justice, toute tentative de réconciliation est pour nous une provocation et un déshonneur pour la mémoire de tous ceux qui sont morts dans des conditions inhumaines. »

Pour ces jeunes ressortissants, le seul moyen de consoler toutes les familles victimes, est de rendre justice comme l’a promis le CNRD dans son discours du 5 septembre 2021 dans lequel, Colonel Doumbouya, affirme que la justice sera désormais la boussole qui orientera les actions de chaque citoyen.

« Pour une paix durable à Macenta, nous souhaitons d’abord la justice c’est- à-dire la réparation des torts avant la réconciliation. Car une réconciliation hâtive aboutie à une paix éphémère et nous n’en voulons plus. »

Ibrahima Foulamory Bah
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