Le ministre des Postes des Télécommunications et de l’Économie numérique, Ousmane Gaoual Diallo en compagnie des cadres de son département était face aux étudiants ce mercredi 5 juillet, à l’Université ISCAEC de Nongo, dans la Commune de Ratoma.
Au cours de cette rencontre, le ministre a échangé avec les étudiants sur la nécessité du lancement de la société Guinée Telecom et les risques que cela peut faire.
Dans l’amphithéâtre de l’ISCAC, le ministre Ousmane Gaoual Diallo a édifié les étudiants présents sur plusieurs sujets liés à la société Guinée TeleCom. Des stratégies pour son lancement et son impact jusqu’à la fourniture de l’internet dans les différentes Universités du pays.
Le ministre a été interrogé sur la ?
Interrogé sur la date du lancement de Guinée TeleCom, « Cela est tributaire des négociations en cours. » a répondu M. Ousmane avant de poser des préalables.
« D’abord nous avons reçu une centaine de sollicitations, de candidatures. Donc il faut les examiner. Et ensuite isoler les entreprises qui correspondent à ce que nous recherchons, ou les institutionnels ou les banques et les finances qui sont là. Et ensuite, entrée en négociations avec ces entreprises pour isoler la principale avec laquelle nous allons collaborer et rentrer dans un débat d’élaboration de contrat, de partage des ressources et des engagements pour aboutir à la création, au meublement de la structure GuinéeTeleCom et donc rentrer dans une phase de commercialisation. Ça serait tributaire de toutes ces démarches-là. Malheureusement, je ne peux pas dire que ça sera demain, parce que c’est un processus qui est un peu long. Ce qui est clair, le cadre juridique a été libéré. Le capital est connu, les intentions de l’État de céder jusqu’à 70% de la part de marché sont connues. Donc ce sont tous ces facteurs là qui vont plus ou moins influencer ce lancement de GuinéeTeleCom.
Ce que je peux dire, c’est que, si on aboutissait à ce type de résultats, il faut compter six (6) mois à partir de la date où les activités là seront bouclées. Après l’identification des partenaires. Et au moins dans une bonne partie du territoire. Et au plus de trois ans à cinq ans pour arriver à une couverture optimale au tour de 90% dans les projections que nous avons sur le territoire national. »
L’accès à l’internet dans les différentes Universités du pays était aussi l’une des préoccupations des étudiants. Sur ce point, le ministre des Postes des Télécommunications et de l’Économie Numérique a rassuré les étudiants que son département a déjà reçu le budget pour connecter l’internet dans les différentes Universités du pays. Ça ne reste que la mise en opération.