Selon l’ONU SIDA, au moins 39 millions personnes sont touchées par le virus dans le monde. En Guinée, ils ne sont que 126000 personnes avec un taux de prévalence de 1,5% en 2023 contre 1,7% dans les années précédentes. D’après les dernières données de l’enquête de surveillance comportemental et biologique de Guinée, le nombre de nouveaux cas d’infections au VIH a chuté de 39%.

Si le taux actuel au niveau national est encourageant, l’inquiétude se trouve au niveau de la propagation de la pathologie chez les femmes.

Le taux de prévalence chez les femmes est de 1,6% contre 1,3% chez les hommes. Ces chiffres démontrent à suffisance que le virus se féminine en Guinée, a soutenu le Secrétaire Général du Comité national de lutte contre le VIH/SIDA, Dr. Abass Diakhité.

La capitale Conakry est la région administrative où le nombre de cas du virus est le plus élevé. Elle est suivie de Boké qui est impactée par l’exploitation minière, puis la région Kankan et N’Zérékoré.

Par ailleurs, il faut signaler que ce vendredi 1er décembre, la Guinée a célébré la 35ème édition de la journée mondiale de riposte contre le VIH/SIDA.

A cet effet, les personnes touchées par la maladie ont saisi l’opportunité pour dénoncer les stigmatisations qu’elles subissent. Elles ont sollicité le soutien et l’accompagnement de l’Etat ainsi que les institutions.

Le premier ministre, Bernard Goumou qui est également président du Comité national de lutte contre le Sida a salué le courage des personnes vivant avec la pathologie.

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« C’est aussi le lieu de saluer le courage et la foi des personnes vivant avec le VIH à qui nous disons solennellement que votre gouvernement est engagé à demeurer auprès de chacune et chacun, pour soulager vos souffrances et vos difficultés au quotidien dans la gestion de votre maladie. »

« On estime aujourd’hui, qu’une personne vivant avec le VIH qui débute un traitement antirétroviral aura la même espérance de vie qu’une personne séronégative au VIH du même âge.

La peur de la stigmatisation à la suite d’un dépistage positif ne doit plus nous habiter.

L’auto-dépistage, le dépistage à base communautaire, le dépistage multiple et le traitement antirétroviral des patients sont autant de pistes pour aider les personnes à connaître leur statut sérologique et une meilleure prise en charge du VIH.

En ma qualité de Président du Comité national de lutte contre le SIDA, je veillerai à la mise en œuvre d’une politique de communication dynamique vers le grand public. » promet le Chef du gouvernement.

Ibrahima Soya

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