Un incendie s’est déclaré ce lundi 6 mai 2024 au matin au ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, entraînant des conséquences notables. Cinq bureaux, y compris celui du ministre Moussa Moise Sylla, ont été impactés.

Peu après le début de l’incendie, une délégation gouvernementale menée par le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat s’est rendue sur les lieux pour évaluer les dommages. Sur place, Moussa Moïse Sylla a confirmé que l’incendie avait été maîtrisé.

« À 6h30, j’ai été informé par mon équipe. Un responsable travaillant dans mon bureau m’a alerté et j’ai immédiatement contacté le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, qui a dépêché les pompiers. L’incendie est désormais sous contrôle. Bien que les dégâts soient considérables, mon bureau a été particulièrement touché puisque le feu a commencé dans le bureau voisin. Les pompiers ont néanmoins accompli leur mission avec efficacité. Je tiens à saluer leur professionnalisme et leur réactivité, » a déclaré le ministre.

En tout, cinq bureaux ont subi de graves dommages, incluant ceux du ministre Moussa Moise Sylla, de la Direction Administrative et Financière (DAF), du service de communication et de relations publiques, de l’attaché du ministre et de la salle de visioconférence. Heureusement, certains documents confidentiels ont été préservés.

« Nous avons réussi à sauver plusieurs documents, des disques durs et du matériel informatique. Pour le reste, les autorités compétentes fourniront les détails. Au total, cinq bureaux ont été affectés, notamment ceux de la DAF, du service de communication, de l’attaché de cabinet, » a-t-il ajouté.

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Interrogé par des journalistes, le directeur de la protection civile de la région de Conakry, le Lieutenant-colonel Ibrahima Sory Kaba, a souligné qu’il s’agit du cinquième cas d’incendie auquel son service a répondu dans les dernières 24 heures dans la zone spéciale de Conakry.

 « Rien que de la nuit dernière à aujourd’hui, nous sommes intervenus sur le cinquième incendie. Cela signifie que nous avons enregistré cinq cas d’incendie en 24 heures. Hier, il y a eu aussi un bus qui a pris feu à Gbessia. Les causes sont multiples et ne peuvent être attribuées à un seul facteur. Cependant, nous pouvons affirmer que 40 à 50% des incendies sont d’origine électrique, c’est-à-dire dus à des courts-circuits, des variations de tension et des installations défectueuses. Le deuxième facteur est la négligence, car il y a des incendies qui éclatent même en l’absence d’électricité, à cause de combustibles et d’une propagation rapide du feu. À cela s’ajoute le non-respect des normes d’installation de matériel d’extinction dans les établissements. Dans d’autres pays, il existe des moyens initiaux permettant de faire face rapidement à ces situations, mais ici, nous devons attendre l’intervention des sapeurs-pompiers, ce qui complique les choses. Ce sont ces mesures préventives qui nous font défaut. »

Pour ce dernier incendie, il est pour l’instant difficile pour le directeur de la protection civile de déterminer les causes exactes.

Foulamory Bah pour lecourrierdeconakry.com

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