Dans un communiqué publié hier lundi, plusieurs coalitions politiques ont annoncé leur départ de l’union sacrée des forces vives de Guinée. Il s’agit notamment de l’ANAD de Cellou Dalein, du RPG-arc-en-ciel du Pr. Alpha Condé et FNDC Politique de Sidya Touré. Cette annonce fait suite à la déclaration des membres de l’union sacrée appelant à un cadre de concertation avec le CNRD.

Face à cette actualité brulante, un des reporters du Courrier de Conakry a fait un réagir, Sory Camara, Vice-président de l’Alliance Nationale pour le Changement.

« Nous en tant qu’acteurs politiques, nous avons juste pris acte mais cela n’a pas causé une fissure à l’interne. Sur notre plateforme nous avons convoqué une réunion où toutes les coalitions sont présentes. Pour nous, si elles ne sont pas venues c’est tout à fait normal, on est en démocratie ce n’est pas obligatoire. Mais, si aujourd’hui nous nous regroupons pour appeler à une concertation nationale de tous les acteurs socio-politiques avec le CNRD, qui est l’organe suprême de la transition, cela n’est devrait pas vexer tel ou telle. Sincèrement parlant, leur retrait pour moi, veut dire que c’est des promoteurs d’un autre 28 septembre. » dit-il avant de justifier l’appelle d’un cadre de concertation nationale avec la junte au pouvoir.

« La transition tend vers la fin, je suis pour la fin de la transition pour le 31 décembre 2024 mais est-ce qu’il faut s’assoir pour être dans un spectre incertain, étant donné que les indicateurs nous amenant à un retour à l’ordre constitutionnel dans notre pays ne soit pas respectés. La Guinée n’a pas de fichier électoral à date… Les erreurs du passé sous l’ère CNDD, vu l’ambiguïté qui a suivi jusqu’au décembre 2009 vous savez ce que cela a causé. Il y a une incertitude autour de la candidature de Mamadi Doumbouya…»

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Sory Camara estime que ce cadre de concertation permettra de regrouper toutes les parties prenantes pour rediscuter le chronogramme de la transition.

Selon le président du PDND, le retrait de ces grandes coalitions politique n’aura pas d’impact. Car l’union sacrée a des personnes de ressources sur lesquelles ’’on peut compter pour l’émergence de cette idéologie. »

Ibrahima Soya

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