Dans le cadre de la diffusion des résultats de l’évaluation des partis politiques, le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD) a poursuivi, ce jeudi 31 octobre sa rencontre cette fois-ci avec les associations de la presse et les organisations de la société civile. Cette concertation, tenue dans la salle de conférence du ministère, visait à partager les résultats et le processus de l’évaluation avec des acteurs concernés pour une compréhension transparente et partagée.
À l’issue de cette rencontre, la directrice nationale des affaires politiques et de l’administration électorale, Mme Camara Djénab Touré, s’est adressée aux médias présents. Elle a souligné l’importance de la transparence dans cette démarche, déclarant : “Il est de notre devoir de présenter les résultats à tous les acteurs concernés. La presse, en tant que 4e pouvoir, et les plateformes de la société civile pour diffuser des informations claires, car elles œuvrent directement auprès des citoyens. En leur fournissant des explications détaillées sur notre procédure, nous garantissons une meilleure information pour le public et les acteurs de terrain.”
Moussa Ibn Conté, un participant à la rencontre, a exprimé sa satisfaction quant à l’initiative du ministère, la qualifiant de “signal fort” pour les partis politiques et la société civile. Selon lui, ce rapport d’évaluation est un rappel, obligeant les partis d’être en conformité avec le cadre juridique et d’assurer une présence effective à travers le pays.
“Un parti ancré uniquement dans la capitale risque de se déconnecter des réalités du reste du pays,” a-t-il affirmé. “Un enracinement jusqu’au dernier district de Guinée est obligatoire pour que les partis soient en phase avec les défis et besoins locaux.”
Mme Camara Djénab Touré a également annoncé la prochaine étape qui vise désormais à accompagner les partis qui n’ont pas encore été évalués. “Nous avons identifié 37 partis en attente d’évaluation. Ils viendront récupérer les outils d’évaluation du 5 au 6 novembre et disposeront de trois semaines pour se préparer. Ensuite, les directeurs préfectoraux réaliseront les évaluations locales dans les 33 préfectures du pays, avec un suivi au niveau central pour garantir la même rigueur appliquée aux autres partis,” a-t-elle précisé.
Ibrahima Foulamory Bah