Lors de l’audience en appel de ce jeudi 7 novembre devant la Chambre d’appel de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF), les avocats de l’ex-ministre de la santé et de l’hygiène publique, Rémy Lamah, ainsi que ceux de la société SOGUIMAP SARL, ont plaidé la non-culpabilité de leurs clients.
L’audience du jour a été marquée par des débats houleux. Les débats étaient intenses avec les avocats de la partie civile et les réquisitions du ministère public qui ont exposé leurs arguments. La défense a ensuite pris la parole, appelant la Cour à confirmer le jugement de première instance rendu par la Chambre de jugement de la CRIEF. Ce jugement, selon eux, avait « appliqué la loi » en déclarant les prévenus non coupables des accusations de « corruption dans la passation des marchés, exécution et contrôle des marchés publics, et complicité ».
L’un des avocats de Rémy Lamah a demandé à la Cour de débouter les plaignants, soutenant que les faits reprochés n’étaient pas fondés.
Avant de clôturer les débats, la Cour a accordé aux prévenus à adresser leurs derniers mots. C’est ainsi que l’ancien ministre de la santé, Rémy Lamah a présenté ses excuses aux parties impliquées et a déclaré : « Je m’en remets à la justice, et sachons tous qu’au-dessus de nous, il y a le juge Suprême. » Quant à la représentante de SOGUIMAP, elle a déclaré s’en « remettre à la sagesse » de la Cour.
La décision finale est attendue pour le 12 décembre. Ce délibéré mettra fin à un procès de haut intérêt, scruté de près par l’opinion publique et les observateurs de la lutte contre la corruption.
Foulamory Bah