Depuis le 1er décembre 2024, date tragique du drame survenu au stade 3 Avril de N’zérékoré, une famille vit dans l’angoisse. Maffata, disparue lors de cet événement, reste introuvable malgré des recherches intenses menées par ses proches. Ses parents, accablés par l’absence de leur fille, déplorent l’indifférence des autorités face à leur situation.
Amara Soumaoro, oncle de la disparue, témoigne avec douleur des démarches infructueuses entreprises pour retrouver Maffata. « Jusqu’à présent, nous ne l’avons pas retrouvé. Nous l’avons cherché partout, au niveau de tous les services de sécurité, sans succès. Et depuis que cela s’est passé, aucune autorité n’est venue nous voir , à part quelques journalistes et des ONG de défense des droits de l’homme », déclare-t-il, dénonçant un manque de soutien de la part des institutions.
Le drame a également marqué une autre fillette de la famille, âgée de 10 ans, qui avait été blessée et évacuée à Conakry pour des soins médicaux. Si elle est rétablie, son père regrette le comportement des autorités, qu’il accuse de l’avoir abandonnée loin de chez elle. « C’est moi qui ai même payé son transport de Conakry jusqu’ici », confie Amara Soumaoro, amer.
Le 1er décembre 2024, Maffata et sa cousine s’étaient rendues au stade pour assister à la finale d’un tournoi organisé en soutien au président Mamadi Doumbouya. Ce jour, l’événement s’est transformé en cauchemar, plongeant de nombreuses familles dans le désarroi.
Cette affaire soulève une fois de plus des questions sur la gestion des crises et le manque d’accompagnement des familles affectées par des drames publics. Les proches de Maffata appellent à une mobilisation des autorités pour poursuivre les recherches et leur permettre de retrouver leur fille ou, au moins, d’obtenir des réponses.
Mamady 2 Camara, depuis N’zérékoré.
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