En prélude du démarrage de la deuxième phase du Projet d’Appui à la Gouvernance Locale (PAGL), financé par la banque mondiale, l’Agence Nationale de Financement des Collectivités Locales (ANAFIC) a organisé un atelier de capitalisation des acquis du PAGL 1 à l’intention des responsables collectivités locales. Cet atelier qui porte sur le thème ‘’Partager les bonnes pratiques de gouvernance’’ s’est tenu du 29 au 30 janvier à Conakry.
Le but de ce forum vise à identifier les avancées du projet, analyser les défis rencontrés et faire des recommandations pour mieux renforcer la gouvernance locale.
A travers des panels, les cadres de l’ANAFIC et les participants ont largement discuté sur les acquis du PAGL. Certains intervenants ont évoqué leur expérience dans la budgétisation participative des citoyens et d’autres actions qui ont été une réussite.
Lors de son intervention de circonstance, le représentation du ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, François Gono Condé, n’ pas manqué de souligner l’importance de ce projet pour le gouvernement.
« L’atelier de capitalisation nous permettra d’assurer la pérennisation des réformes engagées et d’adapter nos stratégies pour un développement local plus efficace et inclusif »,dit-il.
Pour sa part le Directeur Général de l’ANAFIC, Sékou Mawa Touré se réjouit de la réussite du projet : « Nous sommes dans la dynamique de mettre en œuvre une seconde phase et les leçons que nous avons tirées par rapport à la première phase pourront nous servir en termes de recommandations à mieux nous redimensionner sur la gestion de la seconde phase.
En termes de résultats, on a décliné tous les résultats obtenus de ce projet. Le projet dans son évaluation a été noté avec une mention satisfaisante. Cela prouve que le partenaire qui est la banque mondiale est satisfaite de la mise en œuvre de ce projet. Surtout que le projet a permis à tous les bénéficiaires de mettre en œuvre les outils innovants liés au suivi-évaluation participative mais également à la budgétisation participative. »
Aboubacar Condé, secrétaire général de la commune urbaine Falléssadé, préfecture de Dubréka, très satisfait de cet atelier promet de faire la restitution à sa localité.
« Je quitte cet atelier avec satisfaction. Parce que je suis outillé pour aller non seulement restituer dans ma localité mais aussi gérer et administrer correctement ma localité pour qu’elle se développe. Ces outils nous permettent de faire une bonne gestion des ressources financières. »
C’est dans ce même ordre d’idée que Mamadou Aliou Chérif, président de la délégation spéciale de Télimélé et porte-parole des participants a salué cette initiative de l’ANAFIC qui a permis aux acteurs de renforcer leurs capacités dans la gouvernance locale.
« Ce que nous apprenons ici, au nom de notre gouvernement, nous motive et doit nous inciter à toujours faire mieux. Cet apprentissage ne nous amène pas forcément à un changement de comportement, mais plutôt à une amélioration de nos pratiques, de nos méthodes et de notre façon de travailler. Je suis convaincu que si nous suivons cette voie, nous réussirons à la base. Ainsi, grâce à l’ANAFIC, un pas important a été franchi, et le gouvernement aura atteint ses objectifs en matière de développement des collectivités locales. »
Ibrahima Soya