Un violent incendie s’est produit dans la nuit d’hier  lundi 19 mai au marché de Dibida  ravageant trois boutiques et réduisant en cendre l’ensemble des contenus.

Bien qu’aucune perte humaine n’est à déplorer, mais  les flammes, dont l’origine  reste pour l’instant inconnue,  ont enregistré  d’énorme degats important.

Les commerçants  n’ont pu que constater les dégâts.

En larmes, l’une des victimes raconte << C’est quand j’ai fini de faire ma prière de 20h que mon fils m’a appelé pour me dire qu’il y’a l’incendie auprès de notre boutique,  j’étais inquiète. Donc je suis sortie directement en venant, j’ai croisé une dame qui m’a dit qu’il y’a du feu dans ma boutique. Au moment où je suis venue tout a été brûlé rien n’est sortie, même la porte n’a pas pu être s’ouvrir . Les sapeurs pompiers sont venus mettre de l’eau mais c’était trop tard puisqu’ils ne sont pas venus tôt >>, confie Mme Bintou Sidibé l’une des victimes.

C’est grâce a l’intervention des sapeurs-pompiers, et les voisins  après un appel d’urgence, que les flammes ont pu être  maîtrisés.  Toutefois, les dégâts matériels sont estimés à plusieurs millions de francs de nos Francs.

<< Je ne pourrais estimer la perte , mais j’ai beaucoup perdu parce que c’est hier même que j’ai envoyé des nouvelles robes d’abaya , et une de ses robes s’achètent à 250 .000 où 300.000 gnf. Il y’avait la marchandise de mon fils aussi dans ma boutique . C’est toute ma marchandise qui est partie en fumée. Je n’ai rien maintenant. Le président Doumbouya doit nous  venir en aide. >>

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Mais une autre révélation a choqué à plus d’un titre. Au moment ou d’autres sont entrain  de sauver des articles dans l’incendie d’autres auraient aussi profiter pour voler ses objets.

<< Ma boutique n’a pas été touchée par le feu grâce à Dieu mais j’ai été victime de vol.  Ils ont volé  mes bazins riches qui coûtaient 3.000.000 gnf , mes robes Abaya même les objets confiés ont été aussi volés. >> a souligné M’ballou Diané commerçante au marché Didiba.

Face à cette tragédie, Hadja Bintou Dramé appelle à l’aide. <<Si les autorités nous aide ça nous fera énormément plaisir, c’est notre seul gagne-pain.  Nous avons des enfants à nourrir. On a tout perdu >>  implore cette autre sinistrée, inconsolable.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de l’incendie. En attendant, la solidarité s’organise lentement au sein du marché, entre tristesse et colère.

De Kankan Karifa Lonkassia Kourouma pour lecourierdeconakry.com

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