La journée internationale de la jeune fille a été célébrée ce mercredi 11 octobre en Guinée sous le thème ‘’ Donnons l’opportunité aux filles d’apprendre, de diriger et de s’épanouir pour assurer la relève’’.

Cette cérémonie a été marquée  par des messages d’interpellations pour favoriser  l’épanouissement de la jeune fille. Elle  a réuni à la Blue zone de Kaloum en présence de  la première dame de la République, Mme Condé Hadja Djènè Kaba, les membres du gouvernement, les représentants des institutions républicaines et les organisations de jeunes.

Toutes habillées en t-shirt blanc sur lequel on pouvait lire ‘’Je suis jeune fille’’, ces jeunes filles venues des quatre (4) communes de la capitale,  sont très engagés dans  leurs établissements scolaires respectifs.

Prenant la parole, la ministre de l’Action Sociale de la Promotion féminine et de l’Enfance, Mme Hadja Mariama Sylla, a rappelé que cette célébration est la 6ème fois consécutive à laquelle s’associe à la Guinée.

Cette  journée  est  célébrée depuis le 19 décembre 2011 par l’Assemblée générale des Nations Unies  qui a déclaré le 11 octobre de chaque la journée internationale de la jeune fille.

«C’est une opportunité d’attirer l’attention de tous sur les discriminations dont sont victimes les filles et d’identifier les obstacles particuliers auxquels elles se heurtent», a indiqué la ministre de l’action sociale.

Parlant de violences faites aux filles, la ministre Sylla affirme que ces violences et tant d’autres raisons ont cette année négativement impactée les résultats scolaires des filles. «Seulement 35%  et  20% de réussite respectivement au brevet et au baccalauréat.»

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Pour Madame Séraphine Wakana, coordinatrice du système des Nations Unis, autonomiser les filles avant, pendant et après les crises, est le thème retenu  cette année par les Nations Unies. «Ce thème rentre en droite ligne avec l’engagement pris par les Nations Unies de promouvoir l’affection des filles contre les conflits et la violence en renforçant leur résilience» .

Mme Wakana n’a pas manqué de saluer la distinction de la Guinée pour l’organisation de l’exercice de simulation de grandeur nature pour installer la jeune fille dans les rôles de présidente de la République et présidente en exercice de l’union africaine.

Elle ajoute que cette simulation n’est pas un simple exercice consensuel, mais plutôt la manifestation de la reconnaissance des autorités du pays au plus haut niveau du rôle primordial de la fille et des femmes pour le développement harmonieux de la Guinée.

En terme de chiffre, la coordinatrice du système des Nations Unis a indiqué que les adolescentes contribuent à 13,2% de la fécondité générale ; et le pays possède l’un des taux de mariage plus élevé dans le monde : 54,6% de filles sont mariés avant leur 18ème anniversaire et 21% avant l’âge de 15 ans.

Des études, dit-elle : « montrent  que le risque de mourir de causes liées à la maternité est plus élevé chez les femmes de moins de 20 ans que chez les femmes entre 20 et 30 ans. En plus de ces statistiques, ces adolescentes n’ont pas suffisamment de connaissance de prendre des décisions en toute responsabilité en ce qui concerne la santé sexuelle et reproductive

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La cérémonie a été  clôturée par la lecture du compte rendu du conseil des ministre des jeunes filles par Mlle Kadiatou Konaté qui a joué le rôle du ministre porte-parole M. Albert Damantang Camara.

Nantènin Traoré

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