Aboubacar soumah, secrétaire général adjoint du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLEG) a confié à notre rédaction ce lundi 08 janvier qu’ils sont toujours dans l’attente de la suite à donner la médiation dirigée par les religieux.
« Il n’y a pas de négociation entre nous et le gouvernement. Ce sont les religieux qui mènent les négociations. Nous avons pris contact avec eux, ils nous ont dit de patienter jusqu’à la fin mois de janvier », nous a confié M. Soumah au bout du téléphone.
Les syndicalistes mettent ce temps d’attente à profit pour affûter leur arme. «Donc, dans cette patience, nous sommes en train de préparer le terrain de Conakry à l’intérieur du pays. Jusqu’à présent aucune de nos demandes n’a été satisfaite. D’abord le premier point à savoir la levée de la suspension de nos salaires, jusqu’à présent nos salaires sont suspendus. Les 20% qui devaient être payés en fin novembre n’ont pas été payé. Donc on attend, si toute fois ils arrivent à payer en fin janvier les 40% avec effet rétroactif, nous n’accepterons de continuer les négociations sur les 8 millions de salaire comme salaire minimum que nous avons demandé pour l’éducation. Au cas où ces demandes ne sont pas satisfaites, Nous serons obligé de décrocher la grève dès les premiers jours du mois de février».
Nantènin Traoré