Le mot d’ordre de grève lancé par le syndicaliste, Aboubacar Soumah, reste largement suivi dans la ville  de N’Zérékoré. Comme la semaine dernière, toutes  les écoles  sont restées fermer  ce lundi  a constaté surplace Lecourriedeconakry.com

Les menaces et tentatives d’intimidation du gouvernement et des autorités locales n’ont pas amené les enseignants de N’Zérékoré à reprendre les cours ce lundi 19 février 2018.  Du lycée Général Lansana Conté au groupe scolaire Divine Grâce en passant par le lycée Félix Roland Moumié, le lycée Bethleem, le lycée-collège Sainte Marie, les collèges Gonia et Mohomou ou encore les écoles primaire Séro Soumaoro, Dramé Oumar, Zébéla Togba Pivi et autres, le constat est le même.

Toutes ces écoles ressemblent à des cités abandonnées. Les portes sont toutes fermées. Il n’y a ni élèves ni enseignants.

Pour plier les enseignants à reprendre le chemin de l’école, certains responsables d’école ont tenté d’appeler leurs personnels un à un au téléphone. Ces responsables brandissent la menace du gouvernement de suspendre leur salaire s’ils refusaient de venir donner les cours. Mais les enseignants ne comptent pas trahir celui qu’ils qualifient de leur seul   défenseur , le Général  Aboubacar Soumah.

« Nous n’avons pas peur des menaces du gouvernement. On ne va pas trahir le Général Soumah, car il est le seul  sur lequel on peut compter. Les autres syndicalistes nous ont trahis » a confié un enseignant qu’on a rencontré en ville.

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Dans une déclaration lue dimanche sur les médias d’Etat, le gouvernement a menacé de suspendre les salaires des enseignants qui ne reprendront pas les cours à partir de ce lundi. Reste à savoir si cette décision pourrait changer la donne.

Mamady 2 Camara, Correspondant à N’Zérékoré

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