La vente incontrôlée des produis pharmaceutiques à Kankan prend une dimension de plus en plus inquiétante. Pour des intérêts lucratifs, sans en avoir toutes les qualifications, de nombreux citoyens s’adonnent à ce commerce très lucratif et les lieux de vente prolifèrent dans la commune urbaine de Kankan.

La prolifération des points de vente des produits pharmaceutiques est un phénomène qui évolue en grande vitesse dans la commune urbaine de Kankan.

Avec un stock de produis, un étal, un kiosque, une boutique ou une maisonnette, tout le monde, autorisé ou pas, pourrait en vendre. Même des personnes illettrées.

Alors que le principe est clair. Dr Youssouf Diama  TOURE, chef section pharmacie et logistique de la Direction préfectorale de la Santé (DPS), explique : ‹‹Seulement un pharmacien professionnel qui a étudié toutes les substances médicamentées qui sont habilités à manipuler la fluidité des médicaments››.

Cependant, toujours d’après lui, en dépit des risques, la pauvreté est à la base de ce phénomène en pleine expansion : ‹‹Le risque est très grand. Les gens qui manipulent les médicaments ne savent pas à quel degré il faut conserver. Ils ne savent pas si un médicament est périmant ou non. Ils ne savent même pas le mécanisme des soins de ces médicaments dans l’organisme. Pour eux, il faut les vendre pour avoir de l’argent. La santé à Kankan est telle que tout le monde peut trouver son compte ››.

Sélectionné pour vous :  CRIEF : le dossier de l’ex-ministre de l’Économie Mamadi Camara reporté après les vacances judiciaires

Pour tenter d’endiguer le fléau qui existent depuis des décennies à Kankan, le responsable section pharmacie et logistique de la DPS de Kankan évoque un recensement des différents points de vente de produits pharmaceutiques et déplore le manque de suivi. « Il faut enregistrer tous les points de vente des médicaments illicites. Mais on a commencé et c’était déjà fait. Seulement en Guinée il n’y a pas de suivi et on nous a dit d’attendre d’abord.››

Sur la centaine de pharmacies existantes à Kankan, seulement 9 sont agréées auprès des autorités de tutelle.

Mamadi Kaba, depuis Kankan pour lecourrierdeconakry.com

LAISSER UN COMMENTAIRE AVEC Facebook