C’est officiel, trois présumés intrus ont été épinglé à Labé avec des armes blanches en marge de la marche pacifique organisée mercredi dernier par l’opposition sur toute l’étendue du territoire national. Une information confirmée par les organisateurs et par les autorités locales a constaté sur place lecourrierdeconakry.

Cette arrestation est un coup de filet réussi du comité de sécurisation mis en place par les organisateurs. Un résultat salué par les autorités locales de Labé. Mamadou Aliou Sampiring Diallo de la cellule de communication de la fédération locale de l’UFDG Labé revient sur les circonstances de l’arrestation : « c’est une occasion pour nous de remercier notre service de sécurité pour avoir mis la main sur des intrus qui étaient venus perturber la quiétude de notre marche. Donc ils ont arrêté. Trois personnes dont deux ont été déposé à la police communale et l’autre à la brigade de recherche. Ce sont des personnes qui détenaient des ciseaux et des armes blanches qui se sont infiltré parmi les manifestants » déclare-t-il.

Et de poursuivre : « ce n’est pas des militants parce que tout au long de cette semaine, on sensibilisait nos militants en leur disant qu’on ne vient pas à cette manifestation pacifique avec des armes blanches, ni lancer des pierres. Certainement ils avaient des complices car d’autres ont pris la fuite au moment de l’interpellation. Nous réclamons justice » insiste cet organisateur.

Le gouverneur Sadou Keita a vite salué cette prouesse des organisateurs : « Je réitère ma profonde joie de voir que cette autre marche s’est déroulé sans incident. Ce qui est encore plus intéressant avec cette marche et c’est ce qui dailleurs indique qu’il y a eu évolution, c’est les organisateurs de la marche même qui détectaient des personnes qui s’étaient infiltré et qui faisaient des agissements contraires à ceux d’une marche normale » soutient-il.

A noter qu’aucun agent des services de sécurité n’a été impliqué dans la sécurisation des marcheurs du coté de Labé. Une politique qui a bien marché.

Bah Djeinabou Labé, pour lecourrierdeconakry.com