Le jeudi 29 mars 2017, une délégation de deux experts de la Cour Pénale Internationale a été reçue par le ministre de la Justice, garde des sceaux, Me Cheick Sacko. Il s’agit de Franco Matinala et Richard Nsanzabaganwa.

Au sorti de leur tête à tête, le ministre guinéen de la justice a tout d’abord réitéré l’engagement de la justice guinéenne à élucider cette affaire. « Au nom du principe de subsidiarité, la Guinée est compétente et va gérer ce dossier. Que cela soit clair pour tout le monde. Il faut qu’on laisse la justice guinéenne travailler dans l’harmonie, la tranquillité et le professionnalisme », a-t-il indiqué.

« J’ai expliqué aux délégués de la CPI le niveau d’avancement de la procédure. J’ai dit aux délégués que l’instruction continue et que l’on s’achemine vers la clôture. Après cela, nous allons entamer la préparation du procès », a-t-il confié. Tout en indiquant que la CPI fait confiance à la Guinée.

Franco Matinale, annaliste adjoint chargé des situations a la CPI, a pour sa part affirmé que sa juridiction ne fait qu’accompagner les autorités guinéennes à mener une procédure nationale. « A ce stade le dossier se trouve dans les mains des magistrats guinéens. Il y a certains actes d’enquêtes importants qui ont été menés, et qui nous amènes a penser que la procédure sera achevée dans un délai raisonnable », a confié le délégué de la CPI, tout en réitérant l’engagement de son institution a accompagner la Guinée jusqu’à la phase de jugement.

Pour rappel, il s’agit de la 14ème mission de la juridiction internationale sur le dossier du massacre du 28 septembre 2009

Nantènin Traoré