Le procès en appel d’Aliou Bah, président du Mouvement Démocratique Libéral (MoDel) , s’ouvre ce mercredi 28 mai à Conakry. Aliou bah a été condamné le 14 mars dernier à deux ans de prison ferme et au paiement de 500 000 francs guinéens d’amende pour « offense et diffamation »  à l’encontre du président de la Transition, Mamadi Doumbouya, à la suite d’une publication sur sa page Facebook.

Le verdict de première instance a provoqué une vague d’indignation chez ses partisans et plusieurs organisations de défense des droits humains.  Les avocats de l’opposant ont dénoncé une procédure inéquitable et politiquement. C’est pourquoi ses avocats ont saisi la Cour de Justice de la CEDEAO dans l’espoir d’une condamnation de l’État guinéen pour atteinte à la liberté d’expression.

Pour Aliou Bah, ce procès est avant tout un « procès politique », une tentative du régime de de museler les voix critiques. Dans une déclaration publiée mardi 27 mai, le MoDel, mouvement politique dont il est le président, a appelé à une mobilisation « massive, pacifique » devant la cour d’appel de Conakry en signe de soutien à Aliou Bah, détenu depuis plusieurs mois.

L’audience de ce jour est décisive. Elle cristallise les tensions entre les institutions de la transition et l’opposition guinéenne.

Le verdict attendu ce jour fixera  le sort de l’opposant et enverra  un signal fort sur l’état de la démocratie et de la justice en Guinée.

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Mame Tabara Bah 

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