Le procès opposant l’ex ministre de la santé sous le régime de l’ancien président Alpha Condé, le Général Rémy Lamah s’est poursuivi ce jeudi 14 mars 2024 dans la salle d’audience de la Cour de Répression des infractions économiques et financières (CRIEF).
Les débats de l’audience du jour ont tourné autour de la demande sollicité par le procureur spécial près la Cour de Répression des infractions économiques et financières (CRIEF), Ali Touré sur une expertise du contrat passé entre l’ex ministre de la santé sous le régime de l’ancien Alpha Condé, le Général Rémy Lamah et la société chinoise ZMC représentée en Guinée par Dr Amadou Pathé Sow.
Après de longues heures de débats, la chambre des appels de la Cour de Répression des infractions économiques et financières (CRIEF) a ordonné que cette expertise soit faite.
Pour le procureur, dans sa demande, pour une bonne compréhension des choses dans cette affaire, il faut que la Cour se fasse aider par un spécialiste en ordonnant précise t-il une expertise dans cette affaire qui pourrait aider tout le monde.
Devant la barre, le Général Rémy Lamah rappelle que ce dossier est largement débattu devant la CRIEF. Pour lui, des témoins ont passé leur témoignage. L’ex ministre précise donc qu’il préfère se réserver désormais de tout commentaire sur le dossier. Il demande au procureur qui a fait appel à se présenter devant la barre pour donner des explications.
La défense quant à elle, estime que le procureur se trouve dans le dilatoire. Car pour eux, il avait requis en instance le renvoi des fins de la poursuite de leur client. Elle demande à cette occasion à la Cour de rejeter la demande du procureur.
Le président de la Cour a ainsi renvoyé le procès au 11 avril prochain pour la suite des débats.
Pour rappel, le Général Rémy Lamah est accusé par le société chinoise ZMC représenté en Guinée par Dr Amadou Pathé Sow d’avoir résilier son contrat au profit de la société SOGUIMAP dont le montant du contrat porte sur 102 milliards de francs guinéens. Le dossier a été renvoyé pour des fins de la poursuite devant la chambre de jugement.
Ibrahima Foulamory Bah pour lecourrierdeconakry.com
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