L’arrestation brutale des membres du FNDC n’est pas sans conséquence. Suite aux brutalités qu’ils ont subi hier mardi lors de leur arrestation, leur avocat Me Salifou Beavogui indique qu’ils se plaignent des douleurs et doivent être admis à l’urgence à l’hôpital pour des soins.

Me Salifou Beavogui regrette que ses clients subissent de brutalité et dénonce des violations des procédures judiciaires.

« On ne peut plus revenir sur les conditions d’arrestation qui ont été flétries par la conscience nationale et internationale. Personne ne peut accepter que ces méthodes soient utilisées pour faire venir un citoyen devant un officier de police judiciaire de Conakry à Lola. Ça c’est à dénoncer et à condamner avec la dernière énergie. Même s’il faut qu’une procédure soit engagée, nous n’hésiterons pas à le faire. Les règles de procédure n’ont pas été respectées.

Ici à la DPJ tout tourne autour de ce que tout le monde connaît déjà notamment des injures et puis le manque de respect pour l’autorité, outrage au magistrat. Bon c’est sont des infractions en réalité que nos clients n’ont jamais reconnu et ils ont rejeté toutes les charges qui pèsent contre eux. » a précisé l’avocat

L’avocat déplore ainsi les retards du transfert des dossiers devant les magistrats.

Pour nous depuis hier soir le dossier devait être déféré mais ça traîné jusqu’à cet après-midi, y avait un second interrogatoire à mener qui a été déjà fait. À ce point nous pensons que tout est déjà prêt pour qu’ils soient déférés. Mais ce n’est pas encore fait comme nos clients se torpillent de douleur, ils sont mal en point, ils ont subi des violences inouïes. Donc nous avons profité et à la demande de nos clients, souhaiter qu’ils se fassent consulter par un médecin spécialisé. Donc si notre demande est agréée dans les minutes qui vont suivre nous serons reçus par les médecins qui vont les examiner et soigner à l’immédiat ce qui peut être soigné et le reste au fil du temps ».

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Me Béavogui terminant en disant : « Nous ne voyons plus les raisons pour que le dossier reste ici. Pour nous la procédure n’a pas été respectée. Pour nous le droit de la défense n’a pas été respecté, pour nous les infractions poursuivies ne sont pas établies. Nous allons faire la démonstration devant les magistrats compétents. »

Ibrahima Foulamory Bah pour lecourrierdeconakry.com

 

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