La semaine de l’avocate a été officiellement lancée ce 19 octobre à la Cour d’Appel de Conakry avec le thème : ‘’ L’accès aux professions juridiques et judiciaires pour les jeunes femmes’’. Elle a pour objectif d’inciter les étudiantes à choisir les professions judiciaires.
Au micro de notre communauté, Me Halimatou Camara, membre du barreau de Guinée est largement revenue sur la faible représentativité des femmes.
« Les motivations de cet évènement consiste à rendre hommage aux pionnières qui ont intégré le barreau pour la première fois. Le barreau de Guinée existe depuis 1986. Les premiers avocats à l’époque ne faisaient pas une quinzaine et il n’y avait qu’une seule femme, Me Charlotte Laurence. » a-t-elle affirmé avant de poursuivre.
« Actuellement, dans le barreau de Guinée sur plus de 300 avocats, il n’y a que 26 femmes qui exercent. C’est comme une goute d’eau dans la mer. C’est vrai, il y a des progrès mais il faut beaucoup plus inciter les jeunes filles à s’intéresser aux professions ; il n’y a rien de diable dedans. Donc, toutes les femmes qui ont envi de faire la profession d’avocat, si elles ont le parcours qu’il faut et elle travaille nécessairement bien, elles peuvent devenir avocate. »
Plus loin, la conseillère de la partie civile du procès 28 septembre annonce ceci : « Il a prévu d’organiser un concours de plaidoirie avec les étudiants. On a institué un prix au nom de la première avocate de Guinée, le Prix Charlotte Laurence. »
Il faut signaler que plusieurs étudiantes venues des universités participent à cette première édition de la semaine d’avocate.
Ibrahima Soya