Depuis plus de deux ans, le basketball guinéen traverse une crise institutionnelle qui divise les acteurs de cette discipline. Une situation déplorable marquée par l’existence de deux bureaux exécutifs, l’un dirigé par Sakoba Keita et l’autre par Amadou Tasfir Camara.

Pour rappel, ce problème émane de la modification des statuts de la fédération guinéenne de basketball en faveur du président sortant Sakoba keita pour le congrès électif du mars 2022. Une innovation qui a été vigoureusement contestée par le camp adverse. C’est ainsi que la bande de Tafsir Camara a organisé à son tour son assemblée générale pour installer son bureau. Depuis lors, il existe deux bureaux exécutifs pour une même fédération. Chacun de son côté organise ses compétitions et ses activités à part.

Face à cette problématique, le nouveau bureau exécutif du comité national olympique sportif guinéen (CNOSG) a décidé de prendre ses responsabilités.

Après avoir examiné ce dossier embarrant pour le ministère en charge des Sports, le CNOSG a tranché en faveur du bureau exécutif dirigé par Sakoba keita. Cela en se référant de la position de la FIBA et du CIO.

« Le nouveau bureau du CNOSG s’est penché sur cette question en vue d’un examen judicieux sur la régularité et la légalité du congrès en date du 20 mars 2022.

Après examen des documents notamment les procès-verbaux de l’assemblée générale extraordinaire, du congre électif ayant aboutie à l’élection du bureau actuel ainsi que des actes de reconnaissances de la FIBA à travers leur site www.fiba.basketball/fr/federation/guinea, du CIO conformément à la charte olympique.

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Nous membres du bureau exécutif de Comité olympique nous avons conclu ce qui suit :

Qu’il n’y a aucune disposition légale violée par rapport à la modification des statuts ;

Que l’élection s’est ténue sur la base des nouveaux statuts adoptés ;

Que ce bureau a été reconnu par la fédération internationale de basketball (FIBA) et le Comité international olympique (CIO) ;

Par conséquent pour notre part, le seul bureau légal et légitime est celui issu du congrès en date du 20 mars 2020, présidé par Sékoba Keita. », peut-on lire dans le document adressé au ministre de la jeunesse et des Sports.

Dans ce courrier, le CNOSG précise que la question relative à la limitation de mandat est une question qui relève de l’assemblée générale de chaque fédération. Puisque même les statuts à l’international n’en font pas cas.

Après la sortie officielle du comité olympique, qui vise à mettre de l’ordre dans le basketball guinéen, on s’attend à la réaction du ministère des Sports pour en finir définitivement avec cette problématique.

Ibrahima Bah

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