Lors  de la concertation nationale avec le Colonel Mamady Doumbouya, la Fédération des Étudiants et Stagiaires Guinéens en Chine a déposé un mémorandum auprès des nouvelles autorités guinéennes pour les faire parvenir de la préoccupation des étudiants en situation de classe et diplômés vivant en Chine mais aussi ceux vivant maintenant en Guinée.

Nous vous proposons ci-dessous le mémorandum de la dite fédération à notre rédaction par Kemo Doumbouya membre du bureau local de la fédération en Guinée.

En 10 ans, la Chine est devenue le partenaire économique le plus important pour la Guinée. Est-ce que la Guinée tire bénéfice de ce partenariat? Les principaux avantages pour la Guinée de ce partenariat et de l’activité commerciale que la Chine propose sont la création d’emplois et le développement de compétences, avec plusieurs employés ainsi, le transfert de connaissances et de nouvelles technologies, enfin le financement et le développement d’infrastructures. Mais les plaintes des employés locaux (guinéens) sont nombreuses et tournent toujours autour des conditions de travail particulièrement difficiles, journées interminables, bas salaires, promotions limitées et traitement irrespectueux, voire carrément abusif, de la part des managers. Le danger le plus remarquable dans les sociétés d’investissements et commerciales chinoises est l’absence d’un cadre structuré propre qui permet d’assurer dans la durée une rentabilité aux investissements, l’absence d’une structure de management et d’organisation de personnel reconnue par l’État. Toutes les sociétés chinoises en Guinée recrutent le personnel local (guinéen) ou les diplômés guinéens de la Chine dans le cadre des services d’interprétations non pas en tant qu’interprète seulement mais en tant qu’un personnel de la société bénéficiant toutes les prérogatives en terme d’assurance vie, de salaire et de retraite. Les compagnies chinoises méconnaissent les droits élémentaires des travailleurs africains et font preuve d’une franche hostilité vis-à-vis des syndicats.

Proposition

Le gouvernement guinéen doit proposer aux différentes sociétés chinoises un investissement dans le cadre de l’amélioration de transfert de technologie et de savoir-faire via les partenariats public-privé, en faveur du système éducatif et de la recherche & développement. Cette ouverture se fera en partenariat avec le ministère de l’Enseignement technique et professionnel des centres de formation professionnelle accélérée dans les métiers du bâtiment afin de pallier le manque local d’ouvriers qualifiés sur différents chantiers et de promouvoir l’insertion professionnelle des jeunes. En général, il faudrait, pour accroître la participation de la main-d’œuvre locale dans les entreprises chinoises de construction, que l’État puisse réguler le marché du travail en s’appuyant sur une politique d’intensification de la formation professionnelle pour que la population acquiert des compétences et des connaissances dans un contexte favorable à l’innovation.
Les accords de prêt concessionnel chinois avec le gouvernement guinéen devraient exiger que seul un travailleur sur cinq puisse être chinois et que dans chacun des projets 0,5-10 % de l’investissement devra être dépensé pour le transfert de technologies et pour la formation du personnel guinéen. En outre, s’il est prévu que les entreprises chinoises de construction chargées de réaliser les projets d’infrastructures sous-traitent 10 à 12 % des travaux aux entreprises locales, c’est que les projets mis en œuvre sont aussi bien les vecteurs d’un renforcement des capacités des ingénieurs, techniciens et ouvriers guinéens.

Les problèmes que nous rencontrons sont les suivants en terre chinoise:
1- problème de passeport
2- problème de retard de paiement des bourses.
le problème d’irrégularité des guinéens en situation d’ennuis avec les autorités chinoises etc…

En terre guinéenne:
1- Problèmes d’employabilité
2- la non existence de contrat de travail
3- la non-existence de career des ses entreprises
4- la maltraitance des travailleurs guinéens dans ses dites entreprises.
5-le minable salaire que proposent ses entreprises.

Tous ses sujets ont été discutés au niveau du CA de la fesguic , dans les différents groupes de jobs , dans les commissions de crises etc. .

1-Mauvais traitement des employés locaux (interprètes) dans les E/ses chinoises
2-Emploi garanti pour des diplômés sortants des pays étrangers, en particulier la Chine.
3-Traitement accéléré dans la reconnaissance des diplômes des sortants de l’étranger.
4-Revalorisation de la bourse des Etudiants guinéens a l’Etranger (Chine).

L’absence de l’utilisation des diplômés revenant de la Chine dans les ministères, les départements, les institutions étatiques,  dans la coopération Guinée-chine,  dans les contrats Guinée-chine.

Des faits réels Y’a une spoliation économique exacerbée dans l’administration publique guinéenne qui ne dit plus son nom. Les cadres se livrent à des corruptions dans les différents départements à travers les pots-de-vin, une conspiration gangrenée de ses cadres irresponsables qui bafouent leur dignité à cause des intérêts personnels et inavoués. Ils sont en train de bazarder l’avenir de (20) générations lors des négociations pour les projets de développement dans la signature des conventions minières pour ne citer que cela. Ses cadres passent tout leur temps à circuler dans les bureaux des expatriés dans les différentes sociétés étrangères du pays en les livrant tous les documents stratégiques de l’administration Guinéenne. Ils signent 5% à la place de 15%des intérêts qui reviennent à la Guinée.

L’état se sent trahi
L’administration se sent trahie
Le président se sent trahi et abandonné
La déontologie, la loyauté de l’administration publique n’est plus respectée.

Kemo Doumbouya, ancien Secrétaire, membre fondateur de la Fédération des Étudiants et stagiaires guinéens en Chine
Membre du bureau local de la Guinée .