De la colonisation jusqu’à nos jours en passant par l’indépendance, elles sont nombreuses à lutter ou à ouvrer d’une manière distincte pour la libération et le développement Guinée. A l’occasion de la célébration de l’an 66 de la souveraineté nationale, la Rédaction du Courrier de Conakry met en lumière certaines femmes qui ont marqué l’histoire de notre pays.  Bien que la tâche s’annonce difficile, car elle est subjective, nous vous proposons ici une liste de personnalités féminines qui ont laissé une empreinte à travers leurs œuvres. 

  HADJA RABIATOU SERAH DIALLO

Rabiatou Serah Diallo née le 31 décembre 1949 et morte le 28 juin 2023 à Conakry, était une syndicaliste guinéenne qui a dirigé le Conseil National de la Transition en 2010 à 2014 (organe législatif) . Elle est la première femme africaine à accéder à la direction d’un syndicat national. Elle a organisé la grève générale en Guinée de 2007.

Originaire de Mamou dans la région peule du Fouta Djallon3, Rabiatou Diallo a lentement gravi les échelons du monde associatif puis du syndicalisme. Issue d’une famille nombreuse en milieu rural, elle participe aux réunions de quartier dès son enfance puis se présente à 19 ans aux élections syndicales du deuxième congrès de la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG) de 1969. Elle n’y est pas élue, les mentalités de l’époque n’étant pas prête à voir une femme accéder à un poste dirigeant. Il lui faudra du temps pour faire ses preuves et accéder à d’autres responsabilités que celles traditionnellement dévolues aux femmes : affaires familiales, mariages, enfants et problèmes domestiques, et convaincre de ses capacités, y compris les femmes persuadées que le syndicalisme est une affaire d’hommes.

En 2000, elle accède au poste de secrétaire générale de la CNTG, qui sous sa direction devient le principal mouvement de travailleurs du pays avec 60 000 affiliés. Rabiatou Serah Diallo s’attèle à deux tâches parallèles : implanter le syndicalisme dans un pays où l’économie informelle tient une place prépondérante, et y ouvrir une place aux femmes.

En 2006, la première grève générale qu’ait connue la Guinée, en protestation contre la dégradation des conditions de vie, est un succès, suivie y compris par le secteur informel qui n’ouvre ses marchés qu’à la nuit tombée pour permettre à la population de s’approvisionner.

Début 2007, Rabiatou Serah Diallo est en première ligne d’un nouveau soulèvement qui réclame, entre autres, la mise à l’écart de personnalités corrompues. Le 22 janvier, elle est arrêtée avec d’autres dirigeants syndicaux ; ils seront libérés sous les pressions internationales.

Aux accusations de vouloir mettre le feu, Rabiatou Serah Diallo répond : « Je suis femme et mère de six enfants et quand je mets le feu, c’est sous la marmite, pour nourrir mes enfants. Mais en Guinée, la marmite est vide. « … » C’est ça qui met le feu au pays ».

Conseil national de transition

À la suite du massacre du 28 septembre 2009 et du départ en exil de Moussa Dadis Camara, Rabiatou Serah Diallo est nommée le 8 février 20104 présidente du Conseil national de transition, organe chargé de gérer la transition vers un régime démocratique en l’absence de pouvoir législatif, l’Assemblée nationale ayant été dissoute par Moussa Dadis Camara. Moins de six mois plus tard se tient le premier tour de l’élection présidentielle (27 juin 2010). Avant  sa disparition en juin 2023, à Conakry des suites de maladie, Hadja Rabiatou dirigera le Conseil économique et social sous le régime d’Alpha Condé.
LOFFO CAMARA

Loffo Camara, née vers 1925 et morte abattue par un peloton d’exécution le 25 janvier 1971 à Conakry, est une femme politique guinéenne, notamment membre du gouvernement de la Première République de Guinée en tant que secrétaire d’État aux Affaires sociales, poste qu’elle occupe de 1961 à 1968. Cela fait d’elle la première femme membre d’un gouvernement en Guinée. Après une brouille avec le président Ahmed Sékou Touré, elle est destituée, quelques années plus tard arrêtée puis abattue par un peloton d’exécution.

CARRIERE POLITIQUE

Sage-femme de profession et passionnée de couture, elle débute en politique en adhérant au Parti démocratique de Guinée (PDG) dans sa ville natale Macenta, au sud-ouest du pays1. Elle est ensuite élue députée à l’Assemblée nationale et devient également membre du comité central du PDG2. En juillet 1960, elle effectue un « voyage d’information » en République démocratique allemande3. De 1961 à 1968, elle est secrétaire d’État aux Affaires sociales4.

Dès novembre 1962, Loffo Camara et d’autres personnalités politiques, émettent l’idée que les membres du gouvernement devraient être élus par les membres du parti. Cette proposition tentait de s’opposer à la mainmise du chef de l’État Ahmed Sékou Touré, qui avait alors précédemment nommé Toumani Sangaré et Fodéba Keïta, alors que ni l’un ni l’autre n’avaient d’expérience à ce niveau de responsabilité5. Lors du 8e congrès du PDG en 1967, Sékou Touré parvient à consolider son emprise sur le pouvoir en réduisant le nombre de membres du gouvernement de quinze à sept. Loffo Camara figure alors parmi les huit ministres exclus.

CRICONSTANCE DE SON DECES

Elle est arrêtée en décembre 1970 à la suite de l’opération Mer Verte5. Elle est transférée de Kindia au Camp Boiro le 24 janvier 1971 et finalement abattue par un peloton d’exécution le lendemain parmi un groupe dont elle était la seule femme7,8,9. Mamadi Keïta, le beau-frère du président Ahmed Sékou Touré faisait partie du peloton d’exécution10. Sa dépouille est ensuite enterrée dans une fosse commune.

HADJA AISSATOU MAFORY BANGOURA

Elle naît vers 1910 à Wonkifon dans ce qui est aujourd’hui la préfecture de Coyah. Elle est issue d’une famille d’ethnie soussou. Elle grandit dans un milieu rural modeste et sa famille vit principalement de la pêche. Ayant quitté cette région pour Conakry, elle y travaille comme couturière, et s’efforce avec son mari de subvenir aux besoins de leurs trois enfants. Elle est à l’époque illettrée. Elle soutient l’indépendance de la Guinée et entre en contact, pendant la grève générale de 1953, avec Sékou Touré, qui l’encourage à mobiliser les femmes. Après la grève, elle devient présidente du comité des femmes du Rassemblement démocratique africain (RDA). En 1954, lors d’un rassemblement de ce RDA, elle invite ses camarades féminines à faire la grève du sexe auprès de leurs maris si ceux-ci refusent de rejoindre le RDA, voire à les quitter et les invite aussi à vendre leurs bijoux et vêtements de valeur pour aider le parti. Dans cette période, elle crée et dirige aussi une milice populaire de femmes qui apprennent le maniement des armes1,2.

Sélectionné pour vous :  Marche blanche: Le ras-le-bol des femmes face au  régime Condé

Accusée d’avoir transmis un document à des militants emprisonnés, elle est condamnée en juillet 1955 à payer une amende de 70 000 francs et à un an de prison ferme. À la suite d’une mobilisation de femmes, sa sentence est réduite à trois mois en février 1956, dont elle n’effectue que 28 jours1,2.

Après l’indépendance en 1958, elle devient notamment membre du bureau politique du Parti démocratique de Guinée (PDG), puis, dix ans plus tard, ministre des Affaires sociales, de 1970 à 1976. Elle meurt en 1976 à Bucarest, en Roumanie1,2.

JEANNE MQRTIN CISSE

Aînée d’une fratrie de sept enfants, elle est née le 6 avril 1926 à Kankan, en Guinée, dans une famille musulmane, d’un père métis, Darricau Martin, employé des PTT, et descendant du côté maternel d’une famille malinké, et d’une mère, Damaye Soumah, sage-femme diplômée, issue d’une famille soussou. Son père veut que ses enfants étudient. Elle fréquente les écoles de Kankan puis passe en 1940 le concours de l’École normale des jeunes filles de l’Afrique de l’Ouest, pour devenir institutrice. Elle est sélectionnée et poursuit sa scolarité dans l’École normale de Rufisque, en internat, bien loin de sa contrée d’origine. Elle est la première jeune fille de Kankan à être reçue à ce concours, faisant la fierté de sa ville natale de Haute-Guinée1
Diplôme en poche, elle est affectée en 1944, comme institutrice, à l’école des filles de Kankan. En 1946, elle épouse Mohamed Camara, un inspecteur de police qu’elle ne connaît pas, respectant la décision de sa famille2. Encouragée par son époux et par une amie de Rufisque, Sarata Diané, elle devient membre de l’Union mandingue en 1946, une association régionale.

Parcours professionnel

Jeanne Martin commence à fréquenter, avec prudence, le milieu des fonctionnaires, qui se politise rapidement, et fait notamment la connaissance de Sékou Touré, alors syndicaliste PTT. Fin 1946, alors qu’elle est enceinte de trois mois, son mari meurt dans un accident de voiture. Elle-même change d’affectation et est nommée à Conakry. Après une période d’hésitation, elle adhère au RDA en décembre 19472,6.

En 1972, elle est désignée au poste de représentante permanente de la Guinée aux Nations unies, et devient par là même, ponctuellement présidente du Conseil de Sécurité de l’ONU, son pays étant alors membre non permanent de ce comité. Elle est la première femme à exercer cette présidence10. En 1974, elle est élue présidente du Comité spécial contre l’apartheid des Nations unies. Elle effectue plusieurs déplacements en Europe, en Asie et en Amérique Latine, pour soutenir l’ANC au niveau international2.

En 1976, elle revient en Guinée à la demande du président pour entrer au gouvernement comme ministre des Affaires Sociales. Elle s’y consacre notamment à l’éducation des femmes.

En 1988, elle accepte toutefois d’être associée au Comité international de solidarité en faveur des femmes et des enfants d’Afrique australe et effectue une ultime mission dans les camps de réfugiés de Zambie et du Zimbabwe. En 2008, elle écrit son autobiographie, intitulée La fille du Milo12, et refuse de s’y prononcer sur le régime dictatorial de Sékou Touré. Elle est en fevrier 2017.

HADJA AICHA BAH DIALLO

Née en 1942 à Kouroussa, elle confie que, dès son enfance,  ses parents l’ont sans cesse poussée à s’affirmer : « J’étais la seule fille née après 3 garçons, et mes parents me disaient : tu dois être bonne à l’école, pas la deuxième, mais toujours la première, parce que nous savons que tu peux le faire »1. Elle bénéficie d’une formation supérieure scientifique, en  chimie à Université d’État de Pennsylvanie et obtient aussi un diplôme de troisième cycle en biochimie en Guinée, à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry. Elle devient ensuite enseignante jusqu’en 1984.

Parcours professionnel

Elle est appelée à prendre une fonction de direction au sein du ministère des affaires étrangères. En 1989, elle est nommée ministre de l’Éducation, et reste à ce poste jusqu’en 1996. Durant cette période, le nombre de filles inscrites dans les écoles de la Guinée  double, passant de 113 000 à 233 0002,3. En 1992, elle  contribue à la création du Forum for African Women Educationalists (FAWE). À partir de 1996, n’ayant plus de responsabilités ministérielles en Guinée, et jusqu’en 2005, elle anime les politiques de l’éducation au sein de l’UNESCO, où elle est nommée pour aider à améliorer l’éducation des femmes dans les pays les moins avancés4. En 2005, elle contribue à mettre en place l’Association pour le Renforcement de l’Enseignement Supérieur pour les Femmes en Afrique (ASHEWA) et est nommée conseillère spéciale du Directeur Général de l’UNESCO pour l’Afrique, un poste qu’elle occupe jusqu’en 2009. Elle siège au Comité de Liaison des ONG, en partenariat avec l’UNESCO. Elle est également membre du Comité pour le prix de la Bonne Gouvernance et du Leadership en Afrique de la Fondation Mo Ibrahim5, et  du Comité consultatif du président (President Advisory Panel) de la Banque islamique de développement (PAP/BID).

HADJA SARAN DARABA

Hadja Saran Daraba Kaba est née en 1945 à Coyah. Elle est issue d’une famille moins aisée, son père fut un militaire sous le régime du feu président Ahmed Sékou Touré. Cette pharmacienne est formée de 1966-1979 à Leipzig et à Halle en Allemagne.

À son retour en Guinée en 1970, elle a transmis son savoir à la nouvelle génération à la faculté de médecine et pharmacie Hadja Mafory Bangoura  et intègre Pharmaguinée avant d’être propulsé directrice chargée de l’import-export. Cela lui a permis d’entrer de plain-pied dans le monde politique au poste de directrice nationale adjointe des exportations au Ministère du commerce extérieur où elle a défini la politique de diversification des exportations de la Guinée.
Hadja Saran Daraba Kaba est la fondatrice du réseau des femmes de la Mano River Union pour la Paix(REFMAP), une des plus importantes structures de la société civile ouest-Africaine. Ce réseau a fortement contribué à la résolution de plusieurs conflits dans la sous-région et à l’émancipation de la femme Africaine.

Sélectionné pour vous :  Musique : les organisateurs des VDMG annoncent les couleurs de la 3ème édition
En 1996, elle devient ministre des Affaires sociales et de la Promotion féminine et de l’enfance sous le régime militaire du Général Lansana Conté. En 2010, lors de l’élection présidentielle, elle est la seule femme en lice sur 24 candidats. Entre septembre 2011 et 2017, Hadja Saran Daraba est la secrétaire générale de l’union du fleuve Mano.

MALADO KABA

Malado Kaba est née le 22 mars 1971 à Monrovia, au Liberia. Alors qu’elle a trois mois, ses parents partent s’installer à Paris. Elle passera toute son enfance et adolescence entre Paris et la région parisienne. Malado Kaba a étudié au lycée Honoré de Balzac à Paris où elle a obtenu son baccalauréat en 1989. Elle est diplômée de l’Université de Paris Nanterre avec un DESS en économie du développement obtenu en 1995 et une maîtrise en économie internationale obtenue en 19941. Elle est également titulaire d’un diplôme d’allemand de l’institut Goethe.

Malado Kaba a entamé son parcours professionnel en 1995 comme stagiaire au ministère français de la Coopération. En octobre 1996, elle décide de partir vivre en Guinée et travaille comme conseiller au cabinet du ministre des finances puis celui du ministre du plan et de la coopération de 1996 à 1999 à Conakry.

En 1999, Malado Kaba rejoint la commission européenne où elle travaille comme économiste et gestionnaire de projets pendant plus de 15 ans.

Le 4 janvier 2016, Malado Kaba est nommée ministre de l’Économie et des Finances par le président Alpha Condé. À la tête de ce ministère, elle a achevé la 8e revue d’un programme appuyé par le fonds monétaire international (FMI), clôturant pour la première fois de l’histoire de la Guinée, une série de revues.
En 2017, elle négocie un nouveau programme historique avec le FMI, qui prévoyait une enveloppe de prêts non concessionnels de 650 millions de dollars. Elle a mené à terme une négociation de deux ans avec Eximbank China pour un financement de plus d’un milliard de dollars US pour la construction du plus grand barrage de Guinée (le barrage de Souapiti).

Malado Kaba a également œuvré à améliorer la transparence budgétaire avec la publication en 2016 des résultats de l’audit des marchés publics passés en 2013, 2014 et au premier semestre 2015, ainsi qu’en publiant de façon régulière sur le site web du ministère des finances la liste actualisée de tous les contrats de gré-à-gré. En octobre 2017, elle parvient à inscrire la Guinée dans la seconde vague de pays ciblés par l’initiative «Compact with Africa» lancée par la présidence allemande du G-20 et qui vise à accroître l’attractivité de l’Afrique pour les investissements privés. À partir d’avril 2018, elle a également lancé la publication des prévisions trimestrielles des émissions de bons du Trésor par le gouvernement visant à améliorer la gestion des liquidités du Trésor.
En mai 2018, Malado Kaba obtient un accord technique avec les services du FMI permettant de conclure avec satisfaction la première revue du nouveau programme soutenu par la facilité élargie de crédit du FMI.

BINTA PILOTE

Binta Pilote, de son vrai nom Fatoumata Binta Diallo, née le 27 décembre 1949 à Labé (Guinée1) et morte le 29 avril 2020 à Créteil, colonel d’aviation, est la première femme pilote d’hélicoptère d’Afrique noire et pilote personnelle du chef de l’État Ahmed Sekou Touré et de la Première dame Henriette Conté.
Enrôlée dans les forces armées guinéennes en 1971, elle postule pour l’aviation. Elle choisit l’URSS pour sa formation, dans la ville de Tokmak, d’où elle sort commandant de bord. Elle reçoit son diplôme des mains du Général Gervenski, en présence de la presse de Kirguissi.

En 1975, elle revient en Guinée pour intégrer l’équipe de pilotage du président de la République. Elle eut à piloter plusieurs personnalités politiques de la Guinée ainsi que des visiteurs étrangers, tels que le président Omar Bongo et le premier imam de La Mecque en visite officielle en Guinée.

Elle a été la plus jeune députée à l’Assemblée nationale de la République de Guinée jusqu’à la mort du président Ahmed Sékou Touré en 1984.

AISSATOU BELLA DIALLO 
Aissatou Bella Diallo née en République de Guinée, est une journaliste, femme politique guinéenne. Elle a été la première femme ministre de l’information de la Guinée.  Aissatou Bella Diallo gravit les échelons à la RTG, du poste de rédactrice en chef à la direction de la télévision puis directrice générale de la Radiodiffusion Télévision guinéenne. La Guinée lui doit le décret de la libéralisation des ondes, la caméra d’or du meilleur journal télévisé à la faveur du Fespaco 1997 à Ouagadougou au Burkina Faso, la pose de la première pierre de la RTG Koloma. Elle est de la promotion Almamy Bocar Biro, la neuvième de l’université guinéenne. Elle, c’est Hadja Aïssatou Bella Diallo. Une femme au nom prédestiné. Le mot bella en espagnole ne veut-il pas dire belle ? Notre Bella a eu le privilège de parcourir le monde entier et surtout de rencontrer les plus grands Chefs d’Etat et de gouvernement au cours des nombreuses missions effectuées dans le cadre  de son travail.
Elle est la fondatrice et présidente directrice générale de Radio Liberté FM en Guinée. Le 25 janvier 2019, elle est nommée ministre conseillère chargée de mission à la présidence de la République sous le régime d’Alpha Condé.
MAHAWA SYLLA

Générale Mahawa Sylla est militaire de carrière est détentrice entre autres du très convoité diplôme du CISD obtenu au Collège Supérieur de Défense à Pékin en 2014.  Elle avait également participé à la Mission des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI). Elle est la première femme générale en Guinée. Générale Syllla a occupé plusieurs fonctions au sein de l’armée guinéenne dont le poste de secrétaire générale adjointe du Conseil national de Défense. Actuellement, elle est la Gouverneure de la Ville de Conakry, capitale de la Guinée.

Source : Wikipédia, guinéemarche, BBC Afrique…
LAISSER UN COMMENTAIRE AVEC Facebook