Le torchon brûle entre le Syndicat Professionnel de la Presse de Guinée (SPPG) et le Patronat pour le choix des représentants de la presse au Conseil National de la Transition CNT. La charte de la transition précise le nombre de représentants pour chaque structure faîtière dans son article 60. Le même article indique que  deux représentants sont accordés à la presse pour siéger au CNT. Mais au sein de la coopération, cette question de choix des représentants divise le patronat et le syndicat. À cette occasion des journalistes se sont exprimés sur ce sujet ce mardi 16 novembre 2021 au micro d’un de nos reporters.

Yamoussa Seck Camara, journaliste à la radio Renaissance FM membre syndiqué du SPPG évoque à l’avant garde certaines difficultés dont sont confrontés d’ailleurs les journalistes. « En tant que journaliste, je connais les conditions, les situations que les journalistes sont entrain de traverser aujourd’hui. Nous sommes confrontés à des problèmes de contrats avec les mêmes patrons de presse qui se retrouvent dans les associations professionnelles des médias, nous avons le problème de salaire puisque vous pouvez faire deux ans trois ans sans contrat » a-t-il -il indiqué.

Il est question pour baliser tous ça, pour porter haut le message, le journaliste syndiqué précise « il nous faut quelqu’un qui connaît nos problèmes ou il nous faut des gens qui connaissent nos problèmes et qui peuvent défendre nos intérêts. Il n’est pas interdit que les patrons aillent représenter les médias guinéens, mais vu que c’est deux places qui nous sont réservées, il faut qu’il ait de la parité, qu’il ait de l’équilibre. Nous notre représentant en tant que journaliste reporter est bien le syndicat puisque, quand il y a un problème, c’est le syndicat qui s’active sur le terrain pour nous défendre et expliquer le problème auquel nous sommes confrontés. En plus s’il y a de décisions à prendre au CNT, j’espère que le syndicat est mieux placé pour nous représenter », a t-il laissé entendre.

Pour Amadou Lama Diallo journaliste du site d’information en ligne Guneematin.com, c’est le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation qui a le dernier mot dans cette affaire de patronat et du syndicat.

« Je pense que moi je ne vois pas de panique dans ça. Ce n’est pas une question de choix de représentants qui donne immédiatement le ticket d’entrée  au CNT, mais plutôt les critères exigés. Donc si le patronat a choisi deux représentants pour leur structure, les journalistes (travailleurs de la presse) aussi ont choisi leur représentants qui n’est autre que Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du SPPG pour défendre les intérêts des travailleurs de la presse au Conseil National de la transition. Maintenant c’est au ministère de l’administration du territoire de voir parmi ces trois représentants de la presse lequel sera banni. Donc moi je demande au SPPG de déposer sa candidature. C’est au MATD de décanter le reste. » a-t-il indiqué.

Il faut signaler que le SPPG a déposé sa candidature pour le CNT ce mercredi après-midi au ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation.

Ibrahima Foulamory Bah pour lecourrierdeconakry.com

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