Au terme des trois jours d’échanges sur la planification des opérations électorales en prélude aux élections communales, Me Salif KEBE, le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a donné un point de presse dans la soirée du lundi 25 septembre.  La grande nouvelle est bien la tenue des élections communales le 4 février 2018 pour la tenue de ces élections. Le démarrage des travaux liés à l’organisation des élections communales est prévu pour le 7 octobre 2016 sur toute l’étendue du territoire national.

Selon Me Kebe cette décision fait suite à cinq  jours d’intenses activités où les commissaires étaient en retraite pour la programmation technique des élections communales.

 « Dans une première phase, nous nous sommes retrouvés au niveau de la CENI où tous les commissaires ont travaillé pendant 24h pour mettre en place tout ce qui pouvait être l’objet de discussion dans le cadre de l’organisation des élections communales », a-t-il expliqué.

Poursuivant, le président de la CENI indique qu’il y a eu aussi une journée pour la CENI et ses partenaires privilégiés. « Je veux citer le ministère de l’administration du territoire, celui de la justice, la cour constitutionnelle, le ministère de l’économie et celui du budget. Avec eux nous avons passé de longues heures de discussion pour tout ce qui pouvait être des contraintes concernant les préparatifs de ces élections ».

Selon Me Salif kébé, ce sont ces travaux de trois jours qui ont  débouché sur la proposition de chronogramme des élections communales. « Cela nous a avons pu obtenir une date technique des élections après avoir déroulé toutes nos activités sur 120 jours, nous sommes tombé effectivement sur le 4 février 2018 comme date technique de la CENI ».

Cette date sera soumise aux autorités  pour examen. Mais  les membres de l’institution pensent   que tout ce qui pouvait constituer un goulot d’étranglement ou des contraintes de nature à empêcher ces élections ont été levé ou sont en voie d’être levé définitivement.

 « Nous sommes rassuré sur un ensemble de point qui nous permette aujourd’hui que les élections techniquement sont réalisable au mois de février 2018 » a rassuré Me Salif Kébé.

En terme de recommandation, les participants ont demandé la mise à disposition effective et à temps de l’intégralité des fonds alloués à l’organisation des élections communales, la prise en compte des amendements formulés par les différents groupes en plénière, la mobilisation et la collaboration de tous les acteurs autour de l’exécution sans faille de ce chronogramme, et enfin la compréhension, la diligence et la souplesse de l’ensemble des acteurs au processus électoral.

Nantènin Traoré