De nombreux pays africains et hommes de culture sont présents actuellement dans la capitale guinéenne pour participer à la 7ème édition du Sommet des Institutions Culturelles Africaines de la Diaspora (SICADIA). A l’issue de la réunion des experts de l’Observatoire des Politiques Culturelles Africaines (OCPA) sur les politiques culturelles, qui s’est tenue le lundi au palais du peuple, l’évènement a été officielle lancé ce mardi 29 octobre dans la salle du 28 septembre.  Ce sommet que la Guinée abrite est organisé par l’OCPA en partenariat avec le ministère en charge de la culture et le cabinet Initiatives Nationale de Développement (IND). Il se déroule avec le thème « Panafricanisme et reconnaissance culturelle face aux défis du développement durable. »

L’édition 2024 vise plusieurs objectifs notamment, faire le point de la situation et des problèmes de la vie culturelle et du secteur culturel et créatif en Afrique… ; approfondir la réflexion sur les fondements endogènes des politiques culturelles et la nécessité d’en faire des politiques de souveraine…

Les participants qui sont des universitaires, chercheurs, artistes et experts professionnel de la culture vont mettre en avant leur intelligentsia pour proposer une politique africaine de souveraineté.

C’est dans ce sens que le secrétaire général du ministère de la culture El hadj Ibrahima Kobélé Keita a tenu son discours tout en se réjouissant du choix porté sur la Guinée.

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« Ce sommet est une occasion de donner un second souffle à cette organisation. Je pense qu’on ne peut pas trouver mieux un pays d’accueil que la Guinée qui s’est toujours inscrite dans le développement et la promotion culturelle.

Nous profitons de la présente session pour réaffirmer que la Guinée demeure le carrefour culturel où la pensée et l’action se rejoignent pour rendre possible la construction de cette Afrique que nous voulons tous, telle que programmée dans l’agenda 2063 de la culture de l’union africaine… En tant que sommité des institutions culturelles africaines, vous êtes les gardiens de notre héritage culturel mais aussi les artisans de notre futur… » a souligné le représentant du ministre.

Fosseny Koné porte-parole du comité d’organisation renchérit en ces termes ; « Ce 7ème sommet est un enjeu historique non seulement pour la Guinée mais aussi pour l’OCPA et RICADIA. Il constitue un tournant majeur de la relance sectorielle de la culture au niveau du pays. Au nom du cabinet IND auquel la confiance de l’OCPA et RICADIA a été confié pour abriter ce sommet, c’est une réelle joie d’être honoré pour cette confiance qui nous a été accordée… Nous en sommes conscients que ces 3 journées de travaux vont nous permettre d’atteindre tous les objectifs fixés au bénéfice de la Guinée mais aussi de tous les acteurs culturels de l’Afrique et de la diaspora. »

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Parmi les intervenants, le représentant de l’Union africaine a insisté sur la promotion et la valorisation des langues locales du continent africain

Après les discours officiels, Charles Binam Bikoi, secrétaire général du CERDOTOLA et membre important de ce sommet a prononcé la leçon inaugurale sur la pensée africaine. Cet exposé de plus d’une demi-heure a été suivi d’une ronde avec le thème ‘’Renaissance culturelle africaine et panafricanisme : quelles clefs pour l’atteinte des objectifs de l’agenda 2063 de l’union africaine ? Les participants sont intervenus à tour de rôle pour apporter leur grain de sel.

La 7ème édition prend fin ce mercredi. Mais dans le même sillage, le colloque international sera lancé ce même jour à Conakry.

Ibrahima Soya

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