Dans un communiqué lu ce mercredi soir à la télévision nationale, le chef de la junte gabonaise, le général Brice Oligui Nguema, annonce que l’ancien président est libre de ses mouvements.
Sans donner plus de détails, il justifie cette décision par « l’état de santé » d’Ali Bongo. Le communiqué poursuit en ajoutant que l’ancien président « peut se rendre, s’il le souhaite, à l’étranger afin d’y effectuer ses contrôles médicaux. »
La santé d’Ali Bongo a fait couler beaucoup d’encre et de salive quand il a annoncé sa candidature pour un nouveau mandat.
Malgré les inquiétudes de certains observateurs sur ses capacités, Ali Bongo a battu campagne pour sa réélection en août dernier, exhibant parfois des pas de danse devant des foules de supporters.
Il a été renversé le mercredi 30 août par son bras droit, le général Brice Oligui Nguema. Celui-ci a prêté serment comme président de la transition, promettant de rendre le pouvoir aux civils après avoir effectué des réformes.
La libération de l’ancien président coïncide avec la visite au Gabon du président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, médiateur désigné par la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) pour négocier un retour rapide à l’ordre constitutionnel.
Avec BBC Afrique