En prélude de la prestation de serment prévue ce vendredi, la 5ème promotion des élèves greffiers de Guinée ont été élucidés ce jeudi 17 janvier sur le rôle du greffier dans les juridictions. Cet atelier qui a eu lieu dans l’enceinte de la Cour d’Appel de Conakry est initié par le Centre de Formation Judiciaire à l’intention des 50 lauréats dont 33 femmes, tous admis à l’examen de sortie.
Durant cette journée, le conférencier qui est en l’occurrence, Bandjou Doumbouya, ancien chef de Greffe de la Cour d’Appel de Conakry, a expliqué aux participants, le rôle primordial du greffier.
« J’ai expliqué aux jeunes ce qu’ils doivent apprendre. J’ai évoqué l’historique, j’ai parlé du statut du greffier et des compétences nécessaires qu’un greffier doit avoir. Ce qu’il doit faire et ce qu’il ne doit pas faire. Les relations du greffier avec ses différents collaborateurs ». A indiqué ce doyen au micro de notre reporter.
C’est dans ce même ordre d’idée que le président de la Commission d’organisation, Ibrahima Baba Kaké est revenu sur l’objectif de cette conférence.
« Le but de la conférence c’est de ressortir le rôle du greffier. On est des auxiliaires de justice, des auditeurs de justice. Les greffiers sont très peu connus. Ils sont toujours confondus aux magistrats et nous endossons la lourde tâche des tribunaux ».
Visiblement très satisfaite de cette conférence, la participante Mamadou Ramata Barry, greffière de la 5ème promotion renchérit en disant :
« On a tendance à nous confondre aux Secrétaire dans les juridictions, alors que le greffier à un rôle primordial dans la justice. C’est à la fois, la porte d’entrée et de sortie dans les juridictions. Il authentifie les actes du juge. Tous les actes de procédures, le greffier en est l’authentificateur. Tout procès-verbal posé sans la signature du greffier est nul et non avenir ».
Par ailleurs, il faut signaler que ces greffiers avaient déjà effectué deux ans de formations dont une année de cours théoriques et une année de cours pratiques. Ainsi, grâce à tous ces acquis, ils seront certainement aptes à exercer leur profession dès après la prestation de serment.
Ibrahima Bah