Contrairement au CNRD qui veut aller pas à pas dans la transition, la CEDEAO à ne veut pas trainer. Lors du 60ème sommet ordinaire de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui a eu lieu ce dimanche 12 décembre au Nigeria, les chefs d’Etats ont saisi l’opportunité pour évoquer le cas de la Guinée.

Dans son communiqué, la CEDEAO exige le respecter du délai de 6 mois pour la fin de la transition. L’institution maintient également les sanctions initialement prises contre les nouvelles autorités de la Guinée.

«En ce qui concerne la Guinée, la Conférence se félicite de la décision récente des autorités de transition de permettre à l’ancien Président Alpha Condé de rentrer chez lui librement. La Conférence a été informée par les Autorités de transition que le Conseil National de Transition sera en place d’ici fin décembre 2021. La Conférence reste très préoccupée par le fait que plus de trois (03) mois après le Coup d’État, un chronogramme pour le retour à l’ordre constitutionnel n’a toujours pas été publié. La Conférence insiste sur la nécessité de respecter le délai de six (6) mois précédemment décidé pour la tenue des élections et urge les autorités de la transition de soumettre rapidement le chronogramme pour les élections devant se tenir dans le délai arrêté. La Conférence décide du maintien des sanctions initialement imposées », lit-on dans le communiqué.

Suite à ces dernières décisions de la CEDEAO, il reste à savoir comment la junte va réagir. Surtout qu’après trois mois de la prise du pouvoir, le Conseil National de la Transition n’est pas encore mis en place. Alors que c’est cet organe qui est chargé de définir le délai de la transition.

Affaire à suivre !

Ibrqhima Bah