La ville de N’Zérékoré s’est réveillée dans la stupeur ce lundi matin, au lendemain des violentes tragédies survenues au stade régional lors de la finale du tournoi doté du trophée Général Mamadi Doumbouya. Cet événement sportif, censé rassembler et célébrer, a viré au drame, plongeant la région dans un profond deuil.
Les violences qui ont éclaté ont causé la mort d’au moins 56 personnes, selon un bilan officiel provisoire. Toutefois, ce chiffre pourrait s’alourdir, des familles ayant récupéré discrètement les corps de leurs proches dans la nuit. D’autres victimes ont succombé à leurs blessures dans leurs foyers ou dans des cliniques privées. À cela s’ajoutent des centaines de blessés, dont plusieurs sont dans un état critique.
Dans les foyers endeuillés, la tristesse et la consternation se lisent sur les visages. La ville, habituellement animée, est plongée dans une atmosphère morose. La circulation est presque inexistante, les commerces ont baissé leurs rideaux, et les activités administratives sont totalement paralysées.
Ce drame suscite de nombreuses questions sur la gestion sécuritaire de l’événement et la capacité des autorités à maintenir l’ordre lors de grands rassemblements. En attendant des éclaircissements, N’Zérékoré pleure ses morts et espère des jours meilleurs.
Mamady 2 Camara, depuis N’Zérékoré