Ce mardi 19 novembre 2024, Amnesty International Guinée a officiellement lancé la campagne mondiale « Écrire pour le droit ». La cérémonie de lancement s’est déroulée dans l’enceinte de son siège à Lambandji dans la commune du même nom.

Cette initiative, menée chaque année depuis 2001, appelle les citoyens du monde entier à soutenir les défenseurs des droits humains victimes d’injustice. En Guinée, l’édition de cette année se concentre sur deux acteurs de la société civile, Foniké Menguè et Billo Bah, enlevés dans un contexte de violation flagrante des droits humains.

Souleymane Sow, directeur exécutif d’Amnesty International Guinée, explique les enjeux de cette campagne. « Chaque année, cette mobilisation internationale dénonce les violations graves des droits humains, qu’il s’agisse de la liberté d’expression, du droit de réunion pacifique, ou encore des disparitions forcées. En 2024, nous travaillons sur des cas en Égypte, Arabie Saoudite, Biélorussie, Argentine, Angola, et bien sûr, en Guinée », a-t-il déclaré.

L’objectif principal de cette campagne est double :

  1. Signer des pétitions pour exiger des autorités concernées la libération des victimes et la réparation des injustices.
  2. Envoyer des messages de solidarité pour soutenir moralement les victimes et leurs proches, leur rappelant qu’ils ne sont pas seuls dans leur combat.

En Guinée, cette campagne met en lumière la situation critique de Foniké Menguè (Oumar Sylla) et Billo Bah, tous deux emprisonnés. Amnesty International invite les citoyens à adresser des messages de soutien non seulement aux deux militants, mais également à leurs familles.

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« Ces messages montrent aux victimes et à leurs proches qu’ils ne sont pas oubliés. Nous partageons tous ce rêve de vivre dans un pays où l’État de droit et les droits humains sont pleinement respectés », a affirmé Souleymane Sow.

Amnesty International exhorte les autorités guinéennes à garantir la sécurité de Foniké Menguè et Billo Bah, à les protéger contre la torture et les mauvais traitements, et à ordonner leur libération immédiate.

« La Guinée est signataire de nombreux traités internationaux relatifs aux droits humains. Nous demandons qu’elle respecte ses engagements en assurant la justice pour ces défenseurs des droits humains et en mettant fin aux violations systématiques », a conclu Souleymane Sow.

Cette campagne offre à chaque citoyen l’opportunité de s’engager en faveur des droits humains. Amnesty International Guinée invite le public à signer la pétition disponible sur ses plateformes officielles et à partager largement cet appel.

Foulamory Bah

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