Le Bureau Exécutif de l’Union Nationale des Orpailleurs de Guinée (UNOG) a animé un point de presse le mardi 02 juillet 2019 à la Maison de la Presse sise à Kipé dans la commune de Ratoma. Ce point de presse avait pour objectif, informer l’ensemble des acteurs évoluant dans le domaine minier de la suspension de toute élection des orpailleurs jusqu’à nouvel ordre. Le président en exercice de cette union, Elhadj Bakary Sacko a justifié les raisons de suspension à cause non seulement de l’épidémie Ebola enregistrée en 2014 en Guinée mais aussi de l’instabilité du pays : « Nous avons organisé ce point de presse pour informer tous les Guinéens que nous membres de l’union nationale des orpailleurs de guinée, nous sommes derrière le gouvernement qui a décidé de sursoir à l’organisation d’élection des orpailleurs jusqu’à nouvel ordre. Il nous a été signifié que le pays vient de sortir de l’épidémie Ebola, il a enregistré de grèves et de manifestations politiques. Donc, lorsque le pays sera stable, le gouvernement informera tout le monde à travers une communication élargie en fixant la date de l’élection ; nous demandons à tout un chacun a accepté cette décision du gouvernement qui est un partenaire privilégié de l’union nationale des orpailleurs ».
Ce point de presse qui a duré une heure a mobilisé de nombreux orpailleurs et de journalistes, raison pour laquelle le vice-président de l’Union Nationale des Orpailleurs de Guinée (UNOG), Elhadj Baila Ly a d’abord remercié tout un chacun avant d’inviter leurs collègues qualifiés de « dissidents » de revenir à leur maison pour parler d’une même voix : « Nous remercions tous ceux qui ont effectué le déplacement et surtout les journalistes, car, sans Presse il n’y a pas d’informations. Donc, comme l’a dit le président pas d’élections pour le moment et nous tendons la main aux autres pour qu’ils viennent avec nous et qu’on conjugue le même verbe en vue de développer notre secteur ».


Pour restaurer l’ordre dans le secteur de l’orpaillage en Guinée, Elhadj Baila Ly demande à l’Etat d’appliquer la loi dans toute sa rigueur : « J’en suis sûr que notre appel sera entendu et que tout le monde se mettra à l’ordre. Et nous demandons au gouvernement d’appliquer la loi parce qu’avant tout c’est l’Etat et sans l’Etat il n’y a rien heureusement que l’Etat existe aujourd’hui ».
Oumar M’Böh pour lecourrierdeconakry.com
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