Au total trente et un (31) enseignants des cycles primaire et secondaire ont été arrêtés par les services chargés de la sécurisation des examens nationaux. Ils sont accusés de  fraude et mauvais comportement lors de l`examen d’entrée en 7ème et du Brevet d`études du premier cycle (BEPC). Cette information est donnée au cours de la conférence de presse animée par le ministre de l’enseignement  pré universitaire Ibrahima Khalil Konaté le 05 juillet 2017.

Ces arrestations concernent 10 enseignants lors des épreuves de l’entrée en 7ème et 21 enseignants pour le brevet d’étude du premier cycle.

Du côté des candidats, aucune anomalie n’a été signalée. « Au niveau de l’entrée en 7ème, zéro candidat renvoyés sur les 203.205 candidats sur le territoire national. Aucun élève n’a été renvoyé pour fraude ou tentative de fraude. Ce qui est très remarquable. Les tous petits nous donne un bon exemple par rapport à la conduite à tenir dans un centre d’examen » a déclaré le ministre.

Tout au long de cette conférence de presse, le ministre Konaté a insisté sur la volonté de son département à lutter contre la tricherie à tous les grands examens.

« Certains pensent encore que l’école, c’est le lieu de faire le marché. Nous avons une obligation. Je ne serai jamais d’accord avec une personne qui s’amuse avec la formation des élèves. La Guinée de demain, a besoin de cadre intègre. C’est ce qu’il faut inculquer à ces enfants. Un pays ne construit pas avec des cadres médiocre » a-t-il déclaré en substance.

Sur les quelques 205.000 candidat à l’entrée en 7ème, plus de 117.000 sont admis  soit 63% de taux d’admission.  Les résultats du BEPC sont quant à eux attendus dans la deuxième quinzaine du mois de juillet c’est-à-dire deux semaines après la fin des épreuves (ndlr : le 04 juillet 2017).

L’information inattendue de cette conférence de presse est bien le budget des examens nationaux fixé à 80 milliards  de franc guinéen. Le ministre Ibrahima Khalil après avoir révélé ce montant a précisé que ce budget a été conçu avant lui.  Il a promis une économie de 31 milliards. Les examens nationaux 2017 selon lui vont coûter 49 milliards.

Jeanne Laforestière